Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/01/11161358/casablanca.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Appui financier, exonération ou report des charges sociales et fiscales, soutien à l’emploi… Ce sont là quelques conclusions de l’enquête menée par la CCIS de Casablanca-Settat auprès du patronat local. Les mesures prises jusqu’ici sont, aux yeux de 71% des sondés, peu ou pas suffisantes, peut-on lire dans L’Économistedu 12 mai.
Ainsi, l’appui financier vient en tête des mesures souhaitées (24,5%), et se décline sous plusieurs formes dont les emprunts bancaires à taux réduit (entre 0 et 2%), sollicités par une majorité de patrons (46%). Il est suivi par le report des échéances de crédit sans charges supplémentaires (22%), l’assouplissement des conditions d’accès au financement (19%) et de garanties bancaires (11,7%).
Les professionnels préconisent également l’exonération des charges fiscales. Près de 43% des chefs d’entreprises souhaitent un rééchelonnement fiscal sur une durée de plus de 3 ans, 33% sur une durée de 3 ans et 24% sur 2 ans. Ils souhaitent également une exonération totale des taxes locales au titre de l’année 2020 (69%), leur rééchelonnement sur 3 ans (18%) ou sur 2 ans (12,5%).
Baisses de chiffre d’affaires dépassant les 50%
Si l’on scrute le reste des résultats de l’enquête, les doléances précitées prennent tout leur sens. Près de trois quarts des entrepreneurs de la région déclarent une baisse de chiffre d’affaires de plus de 50%. Seulement 1% des interrogés rapportent une hausse de leur CA, et 1% d’entre eux sa stagnation, met en exergue Aujourd’hui Le Maroc dans son édition du jour. Dans le détail, 30% des réponses mettent le curseur sur la baisse des ventes, 20% déplorent le non-paiement des factures de ventes, 17% soulèvent des difficultés de trésorerie, 9,8% évoquent la baisse d’approvisionnement et 9% la baisse des investissements. Les 14,2% restants se répartissent entre d’autres formes d’incidences comme l’absence de main d’œuvre, d’infrastructures ou tout simplement la fermeture de l’entreprise.
Pessimisme régnant autour des perspectives pour 2020
Interrogés également autour des perspectives qu’ils dressent pour l’exercice 2020, les entrepreneurs n’ont pas caché leur pessimisme. Une diminution de l’activité de plus de 50% est pressentie par 56,6 % des sondés, fait ressortir L’Opinion. Cette baisse sera entre 30% et 50% pour 18,2% des patrons, et entre 10% et 30% pour 17,6% d’entre eux.
Une passe dure donc pour une région qui constitue le cœur battant de l’économie marocaine et qui pèse pour le tiers du PIB national (32,2%), ce qui laisse entrevoir l’impact de cette baisse de régime sur l’ensemble du tissu économique du royaume, commente L’Économiste, ce territoire étant également considéré le plus dynamique avec un taux d’activité avoisinant les 50%.
Temps de lecture : 3 minutes
Aviculture, un secteur volatile ?Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur… |
Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a… |
ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202… |
Bonne dynamique de l’activité économique nationale en 2023L'arrêté des comptes nationaux pour l'année 2023 met en lumière une croissance robuste de l'économie nationale, atteignant 3,4% contre 1,5% … |
Portefeuille de l’État : la réforme en marcheSous la présidence du roi Mohammed VI, le Conseil des ministres a adopté, samedi, les orientations stratégiques de la Politique actionnarial… |
Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le MarocEntre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap… |
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |