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Selon le ministère de la Santé, le Maroc a dépassé le seuil des 6000 contaminations au coronavirus. Le pays a enregistré entre le 10 et le 11 mai, 218 nouvelles infections, 257guérisons, 0 décès et 1654 personnes confirmées non porteuses du virus. Le bilan épidémiologique national atteint ainsi 6291cas confirmés, 2811 rémissions, 188 morts, 62.699 cas exclus après des tests négatifs au Covid-19 et 3282 patients en cours de traitement.
Durant ce week-end, le taux de guérison s’est élevé à 44,75%, tandis que celui de mortalité a baissé à 3%. Mohamed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie au ministère de tutelle, a indiqué ce dimanche que 9% des contaminations recensées concernent des enfants de moins de 14 ans, soit un total d’environ 560 enfants. 93% de ces derniers sont asymptomatiques ou ne présentent que de faibles signes de la maladie, et seul 1,3% d’entre eux ont été admis à l’hôpital dans un état critique ou grave, rapporte Hespress Fr. La même source déplore un seul décès parmi cette tranche d’âge,celui d’un nourrisson de 17 mois qui souffrait de problème de croissance et de fragilité rénale.
Le déconfinement de moins en moins probable
À l’approche du 20 mai, date marquant la fin de l’état d’urgence sanitaire, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, se dit préoccupé par le déconfinement du royaume. Notant qu’une hausse du nombre de contaminations au coronavirus a été observée ces derniers jours, le ministre craint qu’une accélération de la propagation du virus fragilise le système de santé du pays. Pour lui, même si le Maroc maîtrise la situation, cela ne justifie pas la levée du confinement, rapporteAl Massae. Dans son intervention télévisée du dimanche 10 mai, Aït Taleb a souligné qu’un retour à la normale ne se fera que si certaines conditions sont réunies, notamment la stabilisation de la situation épidémiologique, le déclin des clusters industriels et familiaux, la baisse du nombre quotidien d’infections et l’inflexion de l’indicateur de propagation du virus (R0) sous la valeur de 1. Selon le journal, le ministre a assuré que le royaume a évité le pire, mais que le risque d’exacerbation de la pandémie persiste.
Les risques du surdosage de l’azithromycine
Dans son édition du jour, L’Économiste revient sur un SOS lancé, le 7 mai, par le Centre antipoison et de pharmacovigilance à l’adresse des directeurs régionaux de la Santé (DRS) et des directeurs des centres hospitaliers universitaires (CHU). La missive dénonce des erreurs liées à l’administration de l’azithromycine,utilisée avec la chloroquine comme protocole de traitement des contaminations au coronavirus. Non-respect des fréquences d’administration ou mauvaise manipulation du médicament, «ces erreurs pourraient entraîner des surdosages en azithromycine qui potentialiseraient les effets indésirables cardiaques de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine», prévient le Centre dans sa note. Ce dernier a réitéré la nécessité de se conformer à la posologie indiquée dans le protocole thérapeutique du ministère de la Santé, notamment 500 mg le premier jour puis 250 mg du jour 2 au jour 7.
Redémarrage de Casa Transport
Casa Transports, société de développement local de la capitale économique, vient de reprendre son activité. La société a lancé des appels d’offres liés aux lignes 3 et 4 du tramway et aux 2 lignes en mode BHNS (bus à haut niveau de service), indique L’Économiste. Le journal explique que l’étape des travaux préparatoires est pratiquement terminée, à savoir le «déplacement des réseaux souterrains d’eau, d’électricité et de télécoms ainsi que les travaux de transplantation d’arbres». Désormais, Casa Transports cherche à trouver des prestataires pour la gestion des travaux d’infrastructures, la plateforme matérielle mobile, les études sur le réseau… etc. La même source soutient que plusieurs appels d’offres dans ce sens ont dû être reportés à cause de la crise sanitaire actuelle.Les ouvertures des plis pour l’ensemble des appels d’offres sont prévues en juin et juillet prochains.
Réouverture progressive des souks hebdomadaires
Ce dimanche 10 mai, 12 souks (marchés) hebdomadaires ont repris leurs commerces dans les régions les moins affectées par le coronavirus. Selon Al Massae, c’est Youssef Alaoui, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), qui a annoncé cette nouvelle. Il a déclaré que cet assouplissement des restrictions vise à aider les éleveurs de cheptel et de volailles à reprendredu service et à pallier la baisse du prix de leurs produits. Et de souligner que les souks en question ont subi une vaste opération de désinfection et que des masques ainsi que des produits désinfectants ont été distribués aux vendeurs. Les marchés hebdomadaires qui sont concernés par cette reprise d’activité sontceux deSidi Kacem, Figuig, Tétouan, Khénifra, Safi, Rachidia, Fkih Ben Salah, Boulemane, Settat, Chtouka Ait Baha et Khémisset. Les souks pilotes, quant à eux, seront bientôt autorisés à ouvrir pendantquatre jours au lieu d’un jour par semaine et seront équipés en installations sanitaires et en points d’eau.
Les Marocains commencent à montrer des signes de lassitude
Confinés depuis près de 2 mois, les Marocains sont de plus en plus optimistes et confiants quant aux mesures restrictives adoptées par le gouvernement. Selon une enquête menée pas L’Économiste et Sunergia, 90% de la population juge que le pays a mis en place des dispositifs « à temps ». La même étude révèle que dorénavant seuls 17% des citoyens sont « très inquiets »pour leur santé à l’issue de cette crise, tandis que 82% affirment faire confiance aux choix de l’État. Toutefois, pour ce qui est du respect du couvre-feu et de la limitation des déplacements, 55% des Marocains, contre 66% au début de la pandémie, jugent cette disposition nécessaire. Le quotidien déplore que cette baisse, révélant la fatigue et la lassitude des citoyens vis-à-vis du confinement obligatoire, pourrait se traduire par davantage de violation des consignes en vigueur et donner, parla même occasion, du fil à retordreaux agentschargés du maintien de l’ordre dans les rues du pays.
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