Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Si l’on savait que le ralentissement de la croissance au premier trimestre aurait des conséquences négatives sur l’emploi, le HCP vient d’en donner l’ampleur. Le taux de chômage s’est établi à 10,5% à fin mars en hausse de 1,4 point. Au total 1,29 million de personnes étaient au chômage à fin mars. En ville, le taux de chômage s’est dégradé de 1,8 point à 15,1% et de 0,8 point en milieu rural.
Les employeurs souffrent
Malheureusement la crise provoquée par la pandémie covid-19 devrait créer encore plus de dégâts sur le marché de l’emploi. Le PIB devrait baisser de 6,8% au deuxième trimestre selon le HCP. Des dizaines de milliers d’entreprises sont à l’arrêt et plus de 6.000 ont définitivement fermé depuis le début de la crise. Par ailleurs, plus de 900.000 salariés sont en arrêt temporaire de travail. Le retour à leurs postes dépendra de la rapidité de la maîtrise du risque sanitaire. Or, aucun scénario ne se dessine clairement pour l’instant.
Il y a beaucoup de spéculations autour du déconfinement. Jusqu’ici, le Maroc a montré des aptitudes à bien gérer la crise sanitaire et il devrait pouvoir bien négocier l’étape d’après. Ceci étant, et malgré les mesures de soutien à l’économie, la crise va laisser sur le carreau de nombreuses entreprises et donc détruire des milliers d’emplois.
Parmi les 1,29 million de chômeurs, la moitié sont à la recherche de leur premier emploi. Le chômage de longue durée, c’est-à-dire de plus d’une année, touche 2 personnes sur 3. Par ailleurs, plus de 30% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur. Cinq régions (Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceima) concentrent plus de 75% des chômeurs. L’Oriental affiche le taux de chômage le plus élevé avec 18,8%. Il s’établit à 16,7% dans les régions du Sud. Casablanca-Settat (12,4%), Fès-Meknès (11,8%) et Rabat-Salé-Kénitra (11,8%) dépassent la moyenne nationale. En revanche, les régions Marrakech-Safi, Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet enregistrent les taux les plus bas avec respectivement 5,4%, 6% et 6,5%.
Temps de lecture : 3 minutes
Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel… |
Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’actionC'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem… |
Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répondDans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport… |
Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaireFace aux défis croissants de la mobilité et au besoin d'innovation dans les infrastructures de transport, le Maroc dévoile un projet colossa… |
Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERDLe dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q… |
Banque mondiale : investissements de 117 millions de dollars dans les infrastructures privéesLa Banque mondiale a publié son rapport annuel pour l'année 2023 sur les investissements privés dans les infrastructures des pays à revenu f… |
Tourisme : la perspective d’une nouvelle année record se confirmeCette année, le Maroc s'apprête à battre un nouveau record touristique après celui de 2023, où 14,5 millions d'arrivées avaient été enregist… |
Maroc et cybersécurité : la quête d’une place de leader sur la scène internationaleEn 2024, la cybersécurité reste au cœur des préoccupations mondiales alors que l'environnement en ligne devient de plus en plus complexe et … |