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La crise au Soudan : Des affrontements à Khartoum font sept morts

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Au moins six manifestants soudanais et un membre des forces de sécurité sont morts dans des affrontements dans la capitale, Khartoum.

Ils ont été tués par balles lors d’un sit-in devant le QG militaire où des manifestants revendiquent un gouvernement civil sans faille. Des dizaines de personnes ont également été blessées.

Les manifestants ont affirmé que les soldats étaient responsables, mais l’armée a blâmé des « individus non identifiés ».

Le Soudan est gouverné par un conseil militaire de transition depuis la chute du président Omar El-Béchir le mois dernier.

Des militants occupent la place devant le quartier général depuis le 6 avril, cinq jours avant que le président ne soit renversé par les militaires.

Au départ, les pourparlers entre les généraux au pouvoir et les organisateurs de la manifestation avaient montré peu de signes de progrès.

Cependant, juste avant les violences de ce lundi soir, les deux parties ont annoncé qu’elles s’étaient mises d’accord sur la structure d’une nouvelle administration.

« Les coups de feu dans les rues pourraient indiquer une division au sein de l’armée et une tentative de déstabilisation de ce processus », explique Alastair Leithead, journaliste de la BBC.

« Certains généraux peuvent se sentir frustrés que le sit-in se poursuive malgré les concessions majeures des militaires, alors que les manifestants ont le sentiment qu’ils ne peuvent quitter la rue tant qu’ils n’ont pas obtenu ce qu’ils veulent », ajoute le journaliste.

En décembre, les manifestants ont commencé à protester contre la décision du gouvernement de tripler le prix du pain. Les protestations, dirigées par des médecins, se sont rapidement transformées en colère générale contre les 30 ans de règne du président.

Cinq semaines après le début des manifestations, le 17 janvier dernier, des témoins ont déclaré que les forces de l’État avaient tiré à balles réelles sur des manifestants et tué un médecin.

Il soignait des manifestants blessés chez lui, à Khartoum, lorsque la police a tiré des gaz lacrymogènes sur le bâtiment.

Un témoin avait déclaré que le médecin était sorti les mains en l’air, avait dit à la police qu’il était un docteur et avait été tué sur le coup.

Il fait partie des dizaines de personnes tuées au cours des manifestations anti-gouvernementales qui ont éclaté dans le pays.

Les manifestants ont ensuite organisé un sit-in devant l’état-major militaire pour exiger la destitution du président par la force militaire.

Un conseil militaire a pris le pouvoir le 11 avril, mais les manifestants insistent pour qu’il passe le relais à une administration civile.

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