Après plusieurs mois de bataille juridique, les autorités Kenyene ont abandonné cette semaine les charges contre l’OCP Kenya, à condition que celle-ci ne demande plus que de nouveaux échantillons de ces engrais. La filiale du groupe OCP était accusée d’avoir importé une cargaison d’engrais phosphatés non-conformes à la règlementation locale.
Le procureur général Noordin Haji a décidé de classer l’affaire en réclamant "la libération inconditionnelle de la cargaison retenue à Mombasa à condition qu’OCP Kenya retire sa demande de nouveau contrôle du produit".
Rappelons que cette affaire a éclaté en juin 2018. La société rejette les accusations portées à son égard dans un communiqué.
"OCP Kenya réfute catégoriquement les accusations adressées à son encontre, car celles-ci ne reflètent ni ses pratiques commerciales ni la rigueur de la politique de qualité du groupe OCP. En effet, OCP Kenya a toujours scrupuleusement observé les procédures et les normes de conformité imposées par la règlementation kenyane. La conformité de la cargaison a été attestée par plusieurs expertises indépendantes, menées par des sociétés d’inspection de renommée internationale (SGS, Bureau Veritas et Cropnuts)", avait-elle annoncé.