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Le chef du bureau politique du Corps des gardes de la révolution islamique, Yadollah Javani, a déclaré « qu’il n’y aura pas de pourparlers avec les Américains et que les Américains n’oseront pas lancer une offensive militaire contre nous », indiqué ce vendredi Tasnim, une agence de presse semi-officielle.
Le président américain Donald Trump a exhorté jeudi les dirigeants iraniens à s’asseoir et discuter avec lui au sujet de l’abandon du programme nucléaire de Téhéran. Il a déclaré ne pas être en mesure de rejeter une confrontation militaire en raison des fortes tensions entre ces deux pays.
L’armée américaine a annoncé mardi qu’un certain nombre de bombardiers B-52 feraient partie des forces supplémentaires envoyées au Moyen-Orient pour contrer ce que l’administration Trump qualifie de « signes évidents » des menaces que l’Iran représente pour ses forces américaines là-bas.
L’Iran a rejeté les nouveaux déploiements américains, dont celui d’un porte-avions, dénonçant « une manipulation et une guerre psychologique » à son encontre. Des milliers d’Iraniens ont pris part vendredi à des manifestations parrainées par l’État pour exprimer leur soutien à la décision prise mercredi par le gouvernement. Une décision qui consiste à réduire certains dispositifs de son programme nucléaire convenus dans le cadre de l’accord de 2015 avec plusieurs puissances mondiales. L’Iran a menacé d’éliminer davantage de dispositifs si les signataires ne le protégeaient pas des sanctions américaines.
L’Union européenne et les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni ont d’ailleurs exprimé, ce jeudi, leur « grande préoccupation » quant à cette décision.
Rappelons que Washington a renforcé le blocus contre l’Iran en éliminant des exemptions qui avaient autorisé certains pays à acheter son pétrole. L’Iran a réagi en restreignant quelque peu son programme nucléaire, bien qu’il respecte toujours l’accord visant à limiter son activité nucléaire et que les États-Unis ont abandonné depuis un an.
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