Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/03/11163958/cnss_0.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
En raison de la propagation du Covid-19, plusieurs entreprises au Maroc ont baissé leur rythme de travail ou ont carrément arrêté leur activité. Afin d’indemniser les salariés, des mesures importantes ont été prises par le gouvernement, en collaboration avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le ministère du Travail et de l’insertion professionnelle, le ministère des Finances et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Parmi ces mesures, on peut citer l’octroi d’une indemnité mensuelle de 2000 DH pour la période allant du 15 mars au 30 juin de cette année. Les salariés déclarés à la CNSS au mois de février 2020 percevront une indemnité de 1000 dirhams pour le mois de mars et de 2.000 dirhams pour les mois d’avril, mai et juin 2020. Parallèlement, les salariés continueront de bénéficier des allocations familiales et de l’assurance maladie obligatoire (AMO). Pour cela, l’employeur devra faire une demande sur le portail covid19.cnss.ma. (Ce portail n’est pas effectif à l’écriture de ses lignes, son activation ne saurait tarder).
Mode d’emploi
Une fois sur le site de la CNSS, l’employeur fera face à deux solutions. S’il est adhérent au portail Damancom, le système l’invitera à saisir son login et son mot de passe. Si ce n’est pas le cas, le portail l’assistera pourcréer un compte. Il recevra par la suite un mail avec son login et son mot de passe.
Une fois l’accès autorisé, l’employeur devra introduire les données relatives aux personnels en arrêt temporaire de travail. Le portail lui présenterala liste des salariés déclarés au titre du mois de février 2020, l’employeur quant à lui devra procéder à la sélection du personnel en arrêt temporaire sur cette liste.
Important : l’employeur devra formaliser au niveau du portail sa déclaration sur l’honneur certifiant que l’arrêt total ou partiel de son activité est induit par la pandémie du Covid-19. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de LeBrief, la CNSS affirme que toute déclaration non conforme entraînera l’application des sanctions prévues par la législation en vigueur.
Selon le site Ecoactu, le Comité de veille économique a décidé que cette mesure soit élargie à toutes les entreprises affiliées à la CNSS (même celles qui ont décidé de continuer l’activité, mais de réduire le personnel), afin de faire profiter une frange importante de la population de cette mesure.
Temps de lecture : 3 minutes
Voyage au Maroc : les avertissements des Affaires étrangères espagnolesVoyager au Maroc, comme dans tout autre pays, comporte des risques, des surprises, bonnes ou mauvaises, auxquelles il vaut mieux se préparer… |
Banque mondiale : le Maroc face à un ralentissement économique en 2024Alors que les prévisions économiques mondiales peinent à retrouver leur lustre d'antan, le Maroc se trouve à un carrefour important. Selon d… |
Transition digitale : que doit faire le Maroc ?La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la … |
Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilanCette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans… |
Gotion High-Tech au Maroc : la révolution GigafactoryC’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi… |
Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalementLe prince héritier Moulay El Hassan a procédé, lundi à la Commune Lamharza Essahel, dans la province d’El Jadida, au lancement des travaux d… |
Capital Investissement : un record de 3 milliards de DH en 2023En 2023, les levées de fonds ont atteint un montant historique de 3 milliards de dirhams, mobilisés pour l'investissement au Maroc. Ce recor… |
Agriculture : résilience et adaptation face aux défis climatiquesMohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a présenté devant la Chambre des conseillers un rapport détaillant l'état des ressources hydrique… |