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La semaine dernière Bank Al-Maghrib a révisé sa prévision de croissance à 2,3% et le Haut commissariat au plan (HCP) avait ramené la sienne autour de 2% en raison des conséquences de la sécheresse et de la crise sanitaire. Pour les mêmes raisons, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) table désormais sur une hausse de seulement 0,8% du Produit intérieur brut (PIB).
Cette estimation est adossée à plusieurs hypothèses:
- fin de la crise sanitaire au milieu de l’année et reprise progressive sans à-coups ;
- production céréalière ne dépassant guère les 40 millions de quintaux ;
- effet immédiat nul de la baisse du taux directeur sur l’économie réelle ;
- une politique budgétaire largement accommodante initiée par la création du fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus ainsi qu’une solidarité agissante des Marocains évitant la faillite à un bon nombre d’entreprises et permettant de sauver des emplois ;
- redressement du prix du pétrole au milieu de l’année pour se stabiliser autour de 50 dollars après la chute qu’il a accusée au-dessous de la barre des 30 dollars et maintien de l’inflation à un niveau assez bas.
Suivant l’ensemble de ces scénarios, la croissance se limiterait donc à 0,8% selon le CMC. Pour lui, «cette contre-performance économique devrait découler du retrait de l’ensemble des secteurs sous les effets multiples déclenchés par la maladie du Covid19, de la psychose et de la perte de confiance en passant par les restrictions des déplacements et le confinement pour en arriver au stade de l’état d’urgence sanitaire».
La valeur ajoutée du secteur agricole va baisser de 3% selon le CMC. Les autres secteurs devraient pâtir des dégâts causés par le Coronavirus, et ce à des degrés divers en accusant un ralentissement ou carrément une baisse de l’activité. Le secteur de l’hébergement et la restauration figure parmi les activités les plus touchées, sa valeur ajoutée en termes réels devrait fléchir d’environ 25 % tant la reprise seralente et difficile.
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