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Sécheresse, impact du coronavirus… l’année 2020 s’annonce difficile. Le secteur de l’agriculture, qui représente 13% du produit intérieur brut (PIB) national, est sérieusement impacté. Devant cette situation, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, a annoncé, mercredi, devant la commission des secteurs sociaux que son département va consacrer une enveloppe de 55 millions de dirhams comme première mesure de sauvetage du bétail au Maroc, rapporte Al Massae dans son édition du vendredi 13 mars 2020. Le ministre a affirmé que des investissements supplémentaires d’une valeur de 211 millions de dirhams seront injectés par la suite pour l’acquisition de 1,2 million de quintaux d’orge distribuée à tarif préférentiel aux agriculteurs (2 dirhams/kg). Dans ce cadre, 82 points de vente verront le jour et seront consacrés à la vente d’orge. Le ministre de tutelle a annoncé qu’un programmeplus global sera mis en place en fonction de l’évolution de la situation. «Nous avons également lancé un programme de 2,165.000 quintaux d’orge et une dotation de 11 millions de dirhams d’orge. Mais pour ne pas attendre, nous avons préféré démarrer avec ces mesures».
141 mm de pluie, la pire moyenne des 30 dernières années
Dans son intervention au Parlement, Akhannouch a fait une courte comparaison du nombre de millimètres de pluie enregistré cette année par rapport aux années précédentes. Le ministre a indiqué qu’avec 141 millimètres de pluie à ce jour (hauteurs des précipitations), le Maroc enregistre la pire moyenne des 30 dernières années. Il a rappelé que la moyenne du Maroc est de 254 millimètres. La baisse est donc de 46%, précise Al Ahdath Al Maghribia ce vendredi.
Sur la base de ces statistiques, le patron du Haut-Commissaire au plan (HCP), Ahmed Lahlimi, a relevé que «le climat n’a pas été clément avec le Maroc cette année», surtout dans la mesure où les ressources présentes dans les différents barrages du royaume restent insuffisantes. Les derniers chiffres révèlent que le taux de remplissage moyen des barrages est de 47,8%, contre 63% à la même période de l’année 2019. Cette situation à d’ailleurs forcé le lancement d’un programme national d’approvisionnement en eau potable.
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