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L’association « Droits et Justice » a présentécelundiles résultats d’une étude portant sur le mariage des mineureslors d’une conférence de presseà Casablanca. Cette étude, réalisée avec le soutien du centre danois pour la recherche et l’information sur le genre, l’égalité et la diversité (KVINFO) et le programme de partenariat dano-arabe, a concerné 627 cas dans les 12 régions du royaume.408 de ces casont été enregistrés dans le monde rural, rapporte ce mercredi le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia.
Il en ressort que le taux de mariage parla Fatiha représente 10,79% des cas recensés. Ce type de mariage est concentré dans les régions de Béni Mellal-Khenifra et de Drâa-Tafilalet. La région Casablanca-Settat reste la plus touchée par le mariage des mineures avec un taux de 19,86%. Aussi, 72% des mineures estiment ne pas être heureuses et satisfaites de leur mariage. L’étude rappelle des chiffres officiels du ministère de la Justice. Le département de Mohamed Benabdelkader relève que 319177 demandes de mariages des mineures ont été validées entre l’année 2009 et l’année 2018.
« Une violation des droits des enfants »
Dans une déclaration accordée à les Eco, Mourad Faouzi, président de l’association « Droits et Justice », estime que la suppression de toute dérogation à l’âge de 18 ans est une première solution que l’on peut qualifier de radicale, et qui est celle préconisée parla majorité des organes de la société civile. La même source espère que cette étude permettra «de faire avancer la réflexion pour atteindre l’objectif de cette étude, celui de réfléchir et proposer le ou les moyens susceptibles de mettre fin au mariage des enfants».
Cette conférence a connu la présence de plusieurs représentants de la justice, et les ambassadeurs de plusieurs pays internationaux, dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Danemark. Nikolaj Harris, ambassadeur du Danemark, a déclaré que le Maroc a réalisé plusieurs avancées dans ce domaine durant les deux dernières décennies, notamment en ce qui concerne les droits des femmes. Il souligne que les mariages des mineurs constituent «une violation des droits des enfants»et y mettre fin fait partie des 17 objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 fixés par l’Union européenne.
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