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Après un mois en 2020, le déficit budgétaire s’est établi à 1,9 milliard de DH contre 674 millions de DH à la même période l’année dernière. En janvier, les recettes ordinaires ont augmenté de 0,6% alors que les dépenses ont flambé de 28%. Les besoins de financement s’élèvent à 7,8 milliards de DH, en augmentation de 27% mais il serait malvenu de tirer des conclusions après seulement un mois. Pour rappel, le gouvernement espère réduire le déficit à 3,5% du PIB cette année puis le ramener à 3% à l’horizon 2022.
Forte augmentation des dépenses
Toutefois, la forte progression des dépenses ordinaires en janvier est marquante. Les charges de personnel ont grimpé de 40% pour s’établir à 12,6 milliards de DH. Contrairement aux publications précédentes, les dernières concernant cet indicateur incluent les charges sociales qui étaient comptabilisées dans une autre rubrique. Ce changement est lié aux nombreuses remarques de la Cour des comptes. L’ancienne présentation ne permettait pas d’identifier le coût réel du personnel de l’État. Les autres postes au niveau des dépenses affichent aussi des hausses à deux chiffres notamment les charges de compensation.
Stagnation des recettes
Du côté des recettes, pas grand-chose à signaler après seulement 30 jours si ce n’est la hausse de 11% de l’impôt sur les sociétés et l’augmentation de 10% des droits de douane. Plus de 4,6 milliards de DH d’impôts sur le revenu ont été collectés en janvier (+2,2%), soit 10% des prévisions pour l’ensemble de l’année. Les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ont augmenté de 4% à 6,5 milliards de DH alors que celles de la TIC ont décroché de 16% à 2,7 milliards de DH.
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