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L’éventuelle visite du roi Mohammed VI en Égypte… Selon des sources concordantes du site d’informationLe360, le souverain aurait entamé des préparatifs pour se rendre au pays des pharaons avant la fin de ce mois de février. «Que ce soit au Caire ou à Rabat, ces préparatifs vont bon train, notamment aux niveaux protocolaire et diplomatique, pour assurer les meilleures conditions à ce déplacement du Roi, le premier du genre depuis l’avènement de Abdel Fattah al-Sissi à la magistrature suprême de son pays», affirment ces mêmes sources. Toutefois Le360 souligne qu’aucune confirmation officielle n’a jusqu’à présent été donnée quant à ce déplacement ou sesdates.
Si la visite du souverain en Égypte venait à se confirmer, elle interviendrait alors que le monde arabe est encore bouleversé par le plan de paix réalisé par le président Donald Trump ainsi que la multiplication des efforts visant à mettre fin au chaos politico-économique qui sévit en Libye. Rappelons quele Maroc a salué l’initiative américaine portant sur la résolution du conflit israélo-palestinien. Cependant,il a tout de même rejeté le « deal du siècle »à l’instar du Conseil de la ligue arabe. Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait d’ailleurs affirmé que les positions du royaume concernant le plan de paix américain «doivent être rationnelles et non par le biais de surenchères vides de sens comme certains pays l’ont fait». Et d’ajouter que «toute initiative doit être positive, mais elle ne prive pas les droits légitimes des Palestiniens qui peuvent la rejeter».
Concernant la crise Libyenne, le Maroc continue de s’étonner devant son exclusion de ce dossier. En effet, en 2015 et sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations Unies, le royaume avait contribué à la signature de plusieurs accords entre les différentes factions rivales libyennes (les accords de Skhirat). Ces accords avaient pour objectif de reconstruire le pays qui souffre,depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, d’un vide politique et de l’escalade des violences entre l’Armée nationale autoproclamée (ANL) de Khalifa Haftar et les forces du Chef du Gouvernement d’entente national (GEN), Fayez Al Sarraj. Ainsi et malgré son engagement pour la résolution de cette crise, le royaume a été écarté des derniers pourparlers concernant la Libye, notamment le Sommet de Berlin et les négociations de Genève. Cependant le gouvernement a affirmé que «le Royaume du Maroc poursuivra son engagement aux côtés des frères libyens et des pays sincèrement intéressés et concernés, afin de contribuer à une solution à la crise libyenne».
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