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Alors que les institutions financières du royaume tentent tant bien que mal de créer, motiver et soutenir la démarche de créations d’entreprises, la survie des anciennes positionneles patrons devant un véritable dilemme. Selon la Vie Éco, 150 000 petites et moyennes entreprises (PME) sont menacées de disparition en raison de l’absence de relève et de culture de transmission familiales. Les fondateurs-dirigeants, âgés pour la plupart de 55 ans où plus, affirment ne pas avoir de successeurs motivés et compétents à qui passer le relais.
Face à une relève difficile à assurer, le scénario de la revente semble le plus adapté. Les banques d’affaires affirment que les opérations de cessions d’entreprises familiales sont légèrement plus nombreuses que par le passé. Plus de 10 000 cessions de parts sociales, d’actions et de fonds de commerce sont en moyenne enregistrées sur les dernières années.
Lors d’une conférence organisée mercredi à Casablanca, Zakaria Fahim, président du cabinet BDO d’audit, de conseil et d’expertise comptable, a déclaréau journal Le Matin,que «les patrons perçoivent mieux la transmission de leurs entreprises. Alors qu’ils étaient 46% seulement en 2011 à ne pas s’y opposer, ils sont aujourd’hui 64% à être enclins à franchir le pas, selon le baromètre de la transmission de l’entreprise».
Des freins juridiques et financiers
Dans leur démarche de cessions, les fondateurs-dirigeants s’opposent à quelques problèmes. Parmi eux, l’absence d’un cadre juridique encadrant les opérations de transmission (aucun avantage fiscal n’est mis en place pour encourager la transmission des entreprises en dehors du cadre familial). Ajoutons à cela, les appréhensions par rapport aux problèmes avec les partenaires (créanciers, banques, fournisseurs…etc.). Sans oublier, les difficultés de financement de l’acquéreur. L’enquête du cabinet d’audit BDO révèle que 50% des cédants ont déjà été approchés pour le rachat de leurs entreprises sans être convaincus par le prix proposé. Selon le patron de BDO, l’une des principales raisons du blocage des transactions entre le vendeur et l’acheteur seraitla surévaluation du prix de vente de l’entreprise par son propriétaire.
Contrairement à l’Europe (45 000 entreprises changent de main chaque année en France et 30 000 affaires reprises en Allemagne), le marché des cessions d’entreprises au Maroc reste un marché de niche où il est compliqué de mettre l’offre et la demande sur la même longueur d’onde. Alors, vendre ou s’attacher à sa firme jusqu’au dernier souffle ? À défaut d’autres choix, les patrons ont le temps de réfléchir…
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