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Le climat des affaires dans l’industrie est jugé normal par 89% des dirigeants et favorable pour 11% d’entre-eux au quatrième trimestre 2019, selon l’enquête de Bank Al-Maghrib. Sur l’ensemble de l’année, le sentiment des patrons n’a pas connu une réelle amélioration. Avec une croissance économique de 2,3% en 2019 et une prévision autour de 3,5% en 2020, dont un ralentissement des activités non agricoles, les patrons ne sont pas très optimistes.
En attente de meilleures nouvelles
Les entrepreneurs surveillent de près plusieurs indicateurs, notamment la consommation des ménages. Son dynamisme est important pour contribuer à renforcer les carnets de commandes. Les dépenses des ménages progresseraient de 3,5% cette année contre 3,3% en 2019.
L’évolution de la conjoncture à l’international continuera d’impacter la demande extérieure adressée au Maroc. La croissance en Europe, principal partenaire économique du royaume, est un indicateur important à observer, surtout le comportement de l’activité en Espagne et en France, les deux premiers clients du Maroc. Le ralentissement en Europe et les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont ralenti les exportations marocaines. Elles n’ont progressé que de 2,4% en 2019 après une hausse de 10,6% en 2018. La baisse des exportations du textile et du cuir y a fortement contribué. En revanche, les ventes à l’étranger des produits de l’agriculture et de l’agroalimentaire se maintiennent.
Pour le premier trimestre 2020, les industriels manquent de visibilité. Ceci va impacterl’investissement et l’emploi dans le secteur. Plus de la moitié des chefs d’entreprises (58%) prévoient une stagnation des investissements au 1er trimestre 2020, contre 35% anticipant une augmentation. La majorité des patrons s’attendent à une stagnation des effectifs. Dans le textile et le cuir, ils envisagent même une baisse des effectifs.
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