Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Hassan Bouknadel, directeur de l’Office des Changes était invité par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) afin de présenter les principales dispositions de l’instruction générale des opérations de change 2020.Il a également expliqué le dispositif réglementaire prévu au titre de l’opération de régularisation spontanée, instituée par l’article 8 de la Loi de Finances 2020, rapporte ce lundi Les Inspirations Éco.
Selon la même source, l’une des mesures phares de l’Instruction générale de l’office des changes (IGOC) est la possibilité d’ouvrir des comptes en devises ou en dirham convertible (DC) pour les personnes physiques résidentes (à condition qu’elles ne soient pas inscrites au registre de commerce et qu’elles disposent de revenus de source étrangère). Cette mesure concerne les administrateurs de sociétés étrangères recevant des jetons de présence, les propriétaires d’Airbnb recevant un revenu locatif en devises ou encore les youtubers touchant des revenus de sources étrangères.
L’office des Changes dit avoir concédé de sérieux efforts d’assouplissement et de simplification des procédures en 2020, afin qu’il n’y ait plus besoin de contourner la loi pour les entreprises, rapporte la Vie économique. Dans ce sens, les opérateurs du secteur hôtelier auront la possibilité de régler les dédommagements facturés par les centrales de réservations sans avoir besoin de recourir à des dérogations. Pour leur part, les exportateurs de services soumissionnaires ou titulaires de marché à l’étranger ont désormais la possibilité d’ouvrir des comptes en devises au Maroc et à l’étranger, pour faciliter la participation aux appels d’offres internationaux.
Pour les importateurs, l’encours de couverture peut atteindre 100 % de la moyenne duchiffred’affaires à l’import des 3 dernières années. L’office des Changes aura la possibilité de créditer les comptes en devises des étrangers non-résidents, propriétaires de biens immobiliers au Maroc. Pour les marchandises qui arrivent au Maroc, mais qui dépassent le montant de facturation, l’Office des Changes prévoit la suppression de la taxe de 10 % concernant le dépassement par rapport au montant imputé.
Temps de lecture : 3 minutes
Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeuLes fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita… |
Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatiqueDans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES… |
L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr… |
Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel… |
Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’actionC'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem… |
Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répondDans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport… |
Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaireFace aux défis croissants de la mobilité et au besoin d'innovation dans les infrastructures de transport, le Maroc dévoile un projet colossa… |
Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERDLe dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q… |