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L’étau se resserre sur les vendeurs de pesticides au Maroc. Un projet de loi relatif à la protection des végétaux sera examiné ce jeudi dès l’ouverture du conseil du gouvernement. Ce dernier puni de deux mois à deux ans de prison, et d’une amende allant de 100 000 dirhams à 1 million de dirhams, tout vendeur exposant des produits pesticides sur le marché, sans avoir l’autorisation de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), rapporte Al Akhbar ce mardi.
La même source indique que ce projet de loi prévoit une série de mesures ayant pour objectif l’organisation de la commercialisation des produits et la limitation des risques pouvant y découler.Cette législation a également pour objectif de s’assurer que ces activités sont exercées par des personnes qualifiées et agréées par les autorités compétentes.
Le texte prévoit une série de conditions pour l’obtention du visa pour les matières activesqui composentces produits. Idem pour les critères de leur vente et de leur distribution. À cela s’ajoutent les modalités d’accréditation et de contrôle des personnes exerçant ces activités. La semaine dernière, Driss Jettou, président de la Cour des comptes, a mis l’accent sur le grand danger que représentent ces intrants chimiques sur la santé des Marocains. Il a exprimé ses préoccupations quant à ce sujetlors d’une session de la commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants.
Jettou a ainsi dénoncé l’absence de contrôle sur les commerces de détail de ces pesticides à usage agricole, qui sont susceptibles de créer des troubles au niveau de l’organisme humain, rapporte H24info. Le président de la Cour des Comptes a également souligné l’absence de contrôle sur les produits contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM). Il a déploré qu’il n’existe actuellement au Maroc aucun encadrement juridique pour les OGM, malgré le débat mondial sur leurs risques potentiels sur la santé.
Outre ces remarques, Jettou a recommandé une meilleure maitrise des canaux de distribution de ces produits et le contrôle de leur utilisation. Il faut rappeler qu’en 2018, le centre international de recherche sur le cancer, qui relève de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), avait mentionné une liste de 5 pesticides cancérigènes. Selon Al Massae, trois de ces cinq pesticides étaient importés régulièrement au Maroc. L’ONSSA avait d’ailleurs lancé un appel aux agriculteurs pour qu’ils évitent d’utiliser ces produits hautement nocifs.
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