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Défendre l’intégrité territoriale du pays et renforcer ses acquis durant ces dernières années figuraient parmi les priorités de la diplomatie marocaine lors de cette année 2019. À ce titre, le royaume a réalisé bien des prouesses. Une d’entre elles était la poursuite du retrait de reconnaissance du front Polisario. Deux nations africaines (Malawi et Zambie) et deux autres en Amérique latine (Salvador et Barbade) ont retiré leur reconnaissance au front Polisario en 2019.
D’un autre côté, les États-Unis ont adressé un véritable message de soutien au Maroc. Le président des États-Unis, Donald Trump, a promulgué la loi de Finances au titre de l’année 2019, avec une disposition qui conforte la position légitime du Maroc sur son Sahara. Concrètement, le budget américain contient des dispositions prévoyant que les fonds alloués au Maroc puissent couvrir également le financement de la coopération dans les provinces du Sud. Selon plusieurs observateurs américains, la position de la maison blanche assure que le Maroc est son seul interlocuteur dans les provinces du Sud.
Dans un communiqué sur son bilan 2019, publié jeudi dernier, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que « les relations séculaires et distinguées entre le Maroc et l’Union européenne ont contraint les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume à intensifier leurs manœuvres ratées au sein de toutes les institutions de l’UE pour tenter de les miner ».
Le ministère a souligné également que la promotion à l’international du nouveau modèle de développement des provinces du sud du royaume a eu le mérite d’inciter de nombreux pays à ouvrir des consulats généraux dans les villes de Laayoune et Dakhla. Parmi ces pays, les Comores, dont le siège du consulat a été inauguré, le 18 décembre 2019, ou encore la République de Gambie qui a annoncé officiellement l’ouverture d’un consulat général dans la ville de Dakhla.
Aussi, deux projets de loi relatifs à la délimitation des eaux territoriales et de la zone économique exclusive du Maroc ont été adoptés à la Chambre des représentants par la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger. Ces projets de loi (dont le vote a été reporté en plénière) intègrent l’espace maritime des côtes du Sahara dans l’arsenal juridique du Maroc.
Enfin, l’ONU a souligné en décembre dernier lors de son assemblée générale que l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc est la seule issue sérieuse et crédible pour régler définitivement ce différend régional. Plusieurs atouts qui font de cette année 2019, une année pleine de réussite et d’espoirs pour celles qui viennent.
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