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Les Vénézuéliens ont répondu à l’appel lancé mercredi par le chef de l’opposition Juan Guaidó pour envahir les rues du pays, mais les forces de sécurité n’ont montré aucun signe annonciateur du soulèvement militaire. Ils ont dispersé la foule au gaz lacrymogène, au moment où la crise politique menace de s’intensifier.
Des milliers de personnes ont applaudi Guaidó à Caracas alors qu’il retroussait ses manches et appelait les Vénézuéliens à ne pas abandonner et à préparer une grève générale, un jour après sa tentative hardie de provoquer un contournement militaire massif pour renverser le pouvoir du Président Nicolas Maduro, sans parvenir à le faire basculer.
Les affrontements ont fait rage à nouveau entre les manifestants et les troupes loyales à Maduro, montrant clairement que l’impasse allait perdurer. Les forces de sécurité de l’État ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré des balles en caoutchouc tandis que des groupes de jeunes hommes, pour la plupart, leur lançaient des pierres pour se défendre.
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