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Bien qu’elle ne soit pas la première du genre, l’affaire Bab Darna prend une grande dimension. Le directeur général du groupe, dont les initiales sont « A.B », a disparu depuis l’annonce de l’arrestation de son président, Mohamed El Ouardi à Casablanca, rapportent nos confrères de Hespress. Le média qui considère l’affaire Bab Darna comme « la plus grande escroquerie de l’histoire de l’immobilier au Maroc », souligne que le directeur général de la société se chargeait personnellement de répondre aux interrogations des victimes sur les réseaux sociaux, tout en les « rassurant » de l’avancée des travaux. Depuis la semaine dernière, le DG de Bab Darna n’a plus donné de signe de vie et fait l’objet d’un mandat d’arrêt.
L’affaire a éclaté le 21 novembre dernier quand Mohamed El Ouardi a été arrêtéalors qu’il se dirigeait vers l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Une arrestation qui fait suite à des accusations de fraude et d’escroquerie immobilière. Le 24 novembre, il a été placé en détention provisoire avant de comparaître deux jours plus tard devant le tribunal de Ain Sebaa. Le nombre de plaintes déposées à son encontre auprès de la police judiciaire de Casablanca a dépassé les 800. Parmi les victimes figurent de hauts cadres de sociétés privées ainsi que des investisseurs et dirigeants de petites entreprises.
Dans une déclaration parue sur Telquel ce vendredi 29 novembre, Me Mourad El Ajouti — avocat des victimes — a expliqué que le promoteur encaissait les premiers appels de fonds, censés être utilisés pour financer le projet, sans délivrer aucune prestation. Les opérations étaient menées sur des terrains qui n’appartenaient parà Bab Darna : « ils mettaient des panneaux promotionnels pour faire croire que des travaux avaient lieu, et encaissaient les premiers appels de fonds après le compromis de vente », déclare El Ajouti.
Les premiers éléments de l’enquête ont révélé qu’El Ouardidétenait au total quatre sociétés et holdings, basés à Casablanca, dont le capital a été estimé à 7,1 millions de dirhams, rapporte les Inspirations éco. Selon les chefs d’accusation, le propriétaire de la société Bab Darna est responsable d’une commercialisation de projets immobiliers fictifs à des prix très attractifs.
L’affaire d’escroquerie Bab Darna n’est pas la première de son genre au Maroc. En effet, la dernière en date remonte à février 2019, lorsque les services de police judiciaire ont déféré devant le parquet de Bouznika un célèbre prometteur immobilier qui aurait arnaqué ses clients, qui sont pour la plupart Marocains Résidents à l’Étranger. Ces victimes l’accusent de les avoir escroqués de quelque 70 millions de dirhams.
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