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Selon le ministre de la Santé, le déficit en terme de personnel dans le secteur de la santé est grand. Ilestime que le manque depersonnel médical s’élève à 97 161 personnes (32 387 médecins et 64 774 infirmières et autres praticiens) et qu’il est de 1,65 pour 1 000 habitants, alors que le minimum requis est de 4,45, rapporte Médias24 en citant des sources proches du ministère de la Santé. La même source ajoute que pour comblerce déficit global, le secteur public a besoin de 62 000 personnes, dont 12 000 médecins et 50 000 infirmiers et techniciens.
Toutefois,le ministère ne compte recruter que 4 000 nouveaux employés, en raison de contraintes financières. Notons que le budget total du secteur la santé pour l’exercice 2020 s’élève à 18,68 milliards de dirhams. Médias24 souligne une hausse de 14,5 % par rapport à 2019, même s’il ne représente que 1,6 % du PIB et 5,8 % du budget général de l’État. Taleb a reconnu que ce chiffre est loin d’être à la hauteur des efforts nécessaires pour s’attaquer aux problèmes persistants de son secteur, mais il a suggéré que des mesures supplémentaires seront adoptées pour répondre progressivement auxattentes du pays en matière de santé publique. L’objectif à court et moyen terme, a-t-il affirmé, est de trouver les moyens d’« atténuer » — plutôt que d’éliminer définitivement — les déficits en personnel et en équipements du secteur de la santé au Maroc.
Ainsi, dans le cadre des dispositifs mis en placepour améliorerla situation dusecteur, le ministère cherche à utiliser « de manière optimale » son budget limité. Sur le plan de l’équipement,la construction de 28 nouveaux hôpitaux sera lancée dans tout le royaume, en particulier dans les régionsles plus touchées par la pénurie médicale (zones rurales et villages éloignés). Des investissements dédiésaux travaux d’entretien, d’extension et de rénovation sont prévus dans des villes tels que Rabat et Oujda, où les équipements existants (les lits d’hôpitaux pour la plupart) sont loin de répondre aux exigences minimales en termes de nombre de patients, indique Morocco World News.
En outre, malgré l’augmentation du budget du secteur de la santé, le ministère ne pourra résoudre quele quart desdéfis qui l’attendent. En effet,Taleb estime queseuls 3,35 milliards de dirhams seront consacrés aux investissements, tandis que les 15,33 milliards de dirhams iront au fonctionnement, dont 10,9 milliards aux salaires, déplore Yabiladi.com. Comme l’augmentation de ses propres effectifs ne sera pas suffisante pour faire face aux pénuries de personnel médical et d’équipement dont souffre le pays, le ministère vise à encourager la contractualisation avec les médecins du secteur libéral ainsi que l’ouverture sur les compétences et les expertises étrangères.
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