Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Société / La moitié des salariés du privé touche moins de 2.500 DH !

La moitié des salariés du privé touche moins de 2.500 DH !

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

Dans l’un de ses derniers rapports, la Banque centrale avait alerté sur le marché de l’emploi : « L’accès à l’emploi ne garantit pas un niveau de vie décent ». 900.000 salariés du privé sont payés en dessous du SMIG, fixé à 2.698,83 DH après la revalorisation de 5% en juillet dernier. Une image peu reluisante de l’économie et du marché du travail.

Temps de lecture : 2 minutes

Lors des assises de la fiscalité en mai dernier, les débats devaient permettre de relever les imperfections du système et d’y apporter des solutions. L’objectif principal est d’aboutir à un système équitable et juste. La réforme qui émergera de ses assises s’étalera sur cinq ans et se focalisera notamment sur le réaménagement du barème de l’IR dont le taux marginal se situe à 38%. Seulement, pour réaménager le barème, il faut élargir l’assiette de l’impôt, c’est-à-dire le nombre de contributeurs.

IR, une contribution inéquitable

Aujourd’hui, les prélèvements sur les salaires (fonctionnaires et salariés du secteur privé) représentent 73% des recettes de l’impôt sur le revenu. La contribution des professions libérales est faible et en décalage avec la réalité. D’ailleurs, lors des assises, les échanges étaient tendus entre les responsables du ministère des Finances et les représentants de certaines professions libérales sur ce sujet.

900.000 salariés sont exonérés de l’impôt sur le revenu. C’est-dire que l’effort est concentré sur une population plus réduite qu’on ne l’imagine. 10% des salariés du privé assurent 94% des prélèvements sur les salaires du secteur. En effet, la tranche de salaire inférieure à 30.000 DH annuel (moins de 2500 DH mensuel)est exonérée de l’impôt sur le revenu.En revanche, la proportion d’employés qui est payée en dessous du salaire minimum (2.698,83 DH depuis juillet dernier)interpelle.

« L’accès à l’emploi ne garantit pas un niveau de vie décent »

Dans l’un de ses derniers rapports, la banque centrale avait alerté sur le marché de l’emploi : « L’accès à l’emploi ne garantit pas un niveau de vie décent ». Parmi les personnes qui souhaitent changer de travail (2 millions selon les estimations), la quête d’une meilleure rémunération reste la raison principale. Cette situation est aussi le résultat de l’école marocaine qui ne forme pas assez ses étudiants à l’entrée dans la vie active. Aussi, plusieurs diplôméssont obligés d’accepter des postes en dessous de leur qualification pour ne pas rester au chômage.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Réforme de la Moudawana : vers un déclin démographique ?

Les maisons de retraite ne désemplissent pas à l’étranger. Et à nouveau, c’est vers l’Afrique, ce continent plein de jeunes, que l’Europe et…

Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffrance

Le bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le …

Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiques

Une étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co…

Permis de conduire : le bras de fer entre les auto-écoles et la NARSA s’intensifie

Le secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modification…

Ipad Kids : pourquoi cette génération est-elle si agressive ?

Ces derniers mois sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos font froid dans le dos. On peut y voir des enfants de moins de 5 ans passer …

Santé : la CDT dénonce l’inaction gouvernementale et poursuit son combat

Dans un mouvement de défiance contre les manquements du gouvernement, la Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé la tenue d'un…

Education et QI : le Maroc, vilain petit canard du Maghreb

Il est courant que les gens comparent leur intelligence avec celle des autres, que ce soient des amis, des membres de la famille ou même des…

Stress hydrique : les grands barrages toujours en quête d’eau

Le taux de remplissage global des barrages se situe à 30,7%, en légère baisse par rapport aux 34,6% constatés à la même période de l'année p…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire