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Après une tournée européenne où il a réussi à collecter un milliard d’euros sur le marché financier international, le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a été cueilli à froid par les députés parlementaires. Lors de don intervention, Abdeslam Lebbar, chef du groupe parlementaire de l’Istiqlal a déploré « une majorité rongée par des dissensions internes au point d’avoir oublié ses engagements ». Pour lui, « les composantes du gouvernement ont tellement la tête sur les prochaines élections qu’elles ont omisde se pencher sur les futures générations », rapporte l’Économiste, ce lundi 25 novembre 2019.
De son côté, la CGEM était représentée par Hamid Souiri. Si ce dernier soutient les différentes dispositions du PLF, dont la fiscalité en faveur de l’entreprise citoyenne, il a attiré l’attention du gouvernement sur la persistance de nombreux obstacles face à l’amélioration du climat des affaires au Maroc. Souiri estime que le projet économique du royaume est en perte de vitesse. « Malgré les investissements importants entrepris par le royaume entre l’année 2012 et 2016, l’économie nationale n’a créé que 26 400 emplois annuels. Or, le nombre de personnes en âge de travailler est de 270 000 », peut-on lire dans le journal Al Massae, du 25 novembre 2019.
Le représentant de la CGEM évoque la nécessite des banques à s’ouvrir davantage sur les PME, TPE et startups. « En dépit du développement du capital-investissement au Maroc, le capital-risque et les business angels sont quasi inexistants. Nous espérons qu’une fois adopté, le projet de loi relatif au crowndfunding favorisera les financements alternatifs des TPE et des PME », déclare Souiri à l’Économiste. La CGEM estime qu’il est « impératif de supprimer les taxes parafiscales » considérées comme un facteur encourageant de la migration vers le secteur informel. Ainsi, ilrelève que les entreprises marocaines « ne peuvent plus supporter davantage de taxation, en l’absence de mesures visant à mettre fin aux obstacles pour développer une meilleure répartition de cette pression ».
Enfin, Souiri a également souligné le retard du Maroc en matière de digitalisation. Pour la CGEM, ce gouvernement a abandonné l’accélération du rythme de développement des prestations numériques, rappelle l’Économiste. Il estime « qu’il faut se concentrer sur l’investissement dans l’économie numérique en vue de mettre en place une dynamique économique attractive pour les grandes multinationales. Cela engendrera l’amélioration de la compétitivité de l’économie marocaine, procurera plus de transparence et garantira une plus-value supérieure à celle réalisée par des investissements dans d’autres secteurs ».
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