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Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a déclaré que son pays ne reconnait plus la violation du droit international imputéaux colonies érigées par Israël sur la bande de Gaza, renversant ainsila position prise par les États-Unis en 1978 sous le régime du président Jimmy Carter. Le gouvernement conservateur d’Israël s’est empressé ce mardi 19 novembre d’accepter le soutien de Washington aux colonies israéliennes, alors que les Palestiniens et les dirigeants arabes ont déclaré que cette démarcheconstitue une violationdu droit international.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou n’a pour sa part pas perdu de temps pour tirer un capital politique de cette annonce. En effet ce dernierpeine à rester au pouvoir après deux élections israéliennes peu concluantes et d’éventuelles poursuites pénales pour corruption à son encontre, rapporte l’agence de presse Reuters.
« Je reconnais que je suis très ému», a avoué Netanyahou alors qu’il visitait le bloc de colonies Etzion en Cisjordanie occupée. « L’administration Trump a corrigé une injustice historique », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « C’est un grand jour pour l’État d’Israël et une réussite qui durera pendant des générations ».
À Genève, le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a dénoncé que ces colonies continuent de violer le droit international, faisant écho à une position prise en 2004 par la Cour internationale de Justice dans un avis consultatif. Ladite position a été contestée par Netanyahou, qui avait justifié sa démarche par l’existencede liens historiques et bibliques entre les juifs et la Cisjordanie.
De son côté, Amnesty International a déclaré dans un communiqué de presse que la construction et l’entretien des colonies étaient contraires au droit international et constituaient un crime de guerre. « Aujourd’hui, le gouvernement américain a annoncé au reste du monde qu’il estime que les États-Unis et Israël sont au-dessus de la loi: qu’Israël peut continuer à violer le droit international et les droits de l’homme des Palestiniens, et que les États-Unis vont la soutenir fermement dans cette voie», déplore le communiqué.
Par ailleurs, les Palestiniens ont affirmé que les colonies israéliennes compromettent leur projet de créer un État en Cisjordanie et dans la bande de Gaza,dontJérusalem serait la capitale.
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