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« Chaque personne qui vote dans ce pays mérite de voir ce rapport avant que votre élection n’ait lieu », a déclaré l’ex-candidate à la présidence américaine à BBC Radio 4. Hillary Clinton a indiqué qu’il n’y a «aucun doute» que la Russie était «déterminée à manipuler la politique des démocraties occidentales». « Pas dans notre intérêt, mais dans le leur », ajoute le démocrate, qui a perdu aux élections américaines de 2016 face au président Donald Trump dans une course qui, selon les chefs des services de renseignement des États-Unis, a été perturbée par une ingérence russe. « Je trouve inexplicable que votre gouvernement refuse de publier un rapport gouvernemental sur l’influence russe. C’est inexplicable et honteux», a-t-elle déploré à BBC Radio.
Le 17 octobre dernier, le Parlement britannique avait été informé qu’un rapport de la Commission du renseignement et de la sécurité avait été envoyé au Premier ministre pour approbation, explique France24. Le document concerne une enquête sur l’implication présumée de la Russie dans le processus démocratique britannique ainsi que son interférence dans le vote Brexit de 2016 et l’élection générale de 2017. En effet, Moscou a été accusée de mener des campagnes de désinformation dans le monde entier pour promouvoir ses intérêts, souligne la même source.
Selon The Guardian, leComité du renseignement et de la sécurité, qui supervise le travail des services de renseignement du pays, a ainsi soumis ce rapport au gouvernement avant sa publication afin d’éviter la divulgation accidentelle d’informations sensibles. Toutefois, un ancien chef de l’agence nationale d’espionnage MI5 et le président du comité estiment que Johnson est en train de retarder la publication de l’enquête de 50 pages,à cause des élections générales du 12 décembre. Jonathan Evans, chef du MI5 de 2007 à 2013, a demandé au gouvernement d’expliquer ce retard, ajoute la même source, rapporte le quotidien.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères britanniques, Chris Pincher, a souligné que le rapport fait l’objet d’un «examen approfondi de la sécurité». Il aen outre minimisé les préoccupations générales, affirmant qu’il n’y a «aucune preuve» que lesmanœuvres de la Russie, visant le système électoral britannique, ont bien abouti.
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