Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Entreprises : Les banques prêtes à s’investir encore plus

Entreprises : Les banques prêtes à s’investir encore plus

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Le GPBM a pris acte du discours royal et va renforcer son soutien aux entreprises. Mohamed Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank et vice-président délégué du GPBM, a déclaré que les banques seront toujours et davantage derrière les entreprises. Les discussions entre les banques et la CGEM ainsi que les programmes de sensibilisation et de formation initiés par plusieurs établissements permettent peu à peu d’aplanir les tensions existantes, notamment sur les questions de garanties.

Temps de lecture : 3 minutes

Interpellée directement par le Souverain, la profession a réagi par la voix de Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank et vice-président du GPBM lors d’une conférence de la CGEM sur le projet de loi de finances. «Le secteur bancaire s’est toujours investi aux côtés des entreprises et le sera davantage après le discours royal», a-t-il insisté. Le soutien des banques à l’économie s’illustre par le taux de transformation des dépôts en crédits qui se situe à 95 %. Pour les TPME particulièrement, les crédits dont elles bénéficient représentent 24 % des concours à l’économie, soit près de 200 milliards de DH. Ce ratio est bien plus élevé que dans plusieurs pays de la région Mena. Les entreprises marocaines seraient donc mieux logées. Tout de même, les marges de progrès demeurent.

Les efforts à entreprendre

L’appel du Roi va contribuer à renforcer les dispositifs d’accompagnement de ces entreprises. Le sujet qui oppose souvent les banques et les entreprises est la garantie. Les TPME n’ont pas suffisamment de sûretés à faire valoir. Et, si les banques sont aussi exigeantes sur cet aspect, c’est parce qu’elles estiment qu’elles ne possèdent pas suffisamment d’informations fiables sur cette population d’entreprises. Elles leur reprochent souvent la qualité de la gouvernance.

Ce qui préoccupe aussi les banquiers, c’est également la viabilité des projets qui leur sont soumis. Et donc, toute demande de crédit n’aura pas automatiquement une réponse favorable. De façon générale, les deux ont besoin l’un de l’autre. Placer des crédits est vital pour les banques alors que les entreprises ont besoin de ressources pour se développer. Les discussions entre les banques et la CGEM ainsi que les programmes de sensibilisation et de formation initiés par plusieurs établissements permettent peu à peu d’aplanir les tensions.

Par ailleurs, la montée en régime de la Caisse Centrale de Garantie a un impact significatif sur le financement des TPME dans la mesure où ses instruments permettent à de nombreuses entreprises d’accéder plus facilement au crédit. La Caisse leur apporte la garantie nécessaire pour répondre aux exigences des banques.

Annoncé par Mohamed Benchaâboun lors de la présentation du PLF2020, le nouveau fond de 6 milliards de DH qui sera financé par le budget de l’État et les banques constitue un levier supplémentaire pour faciliter l’accès des TPME au financement. Ce fond devrait aussi apporter une réponse aux problèmes de financement des startups.

Il faut être clair, les banques marocaines ne financent pas les idées comme un peu partout ailleurs. Pour autant, elles ne délaissent pas les PME. Leur accompagnement se fait notamment à travers les fonds de capital-risque. Les banques sont parmi les principaux promoteurs de ces fonds. À côté, il faudra diversifier les dispositifs d’accompagnement publics pour soutenir ces entreprises en phase de création.

Du côté du secteur bancaire, il y a aujourd’hui un travail important pour trouver les mécanismes les plus efficaces pour accompagner les TPME.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)

L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr…

Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?

Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel…

Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’action

C'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem…

Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répond

Dans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport…

Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaire

Face aux défis croissants de la mobilité et au besoin d'innovation dans les infrastructures de transport, le Maroc dévoile un projet colossa…

Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERD

Le dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q…

Banque mondiale : investissements de 117 millions de dollars dans les infrastructures privées

La Banque mondiale a publié son rapport annuel pour l'année 2023 sur les investissements privés dans les infrastructures des pays à revenu f…

Tourisme : la perspective d’une nouvelle année record se confirme

Cette année, le Maroc s'apprête à battre un nouveau record touristique après celui de 2023, où 14,5 millions d'arrivées avaient été enregist…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire