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Mali: la sécurité et la stabilité du pays menacées par les djihadistes

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Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a appelé les citoyens à soutenir l’armée malienne, après l’attentat du vendredi 1er novembre qui a couté la vie à près de 50 soldats. Keita a annoncé un deuil national de trois jours et a sollicité le soutien de la France, de l’Afrique et des Nations Unies afin de consolider les efforts de son pays dans sa lutte contre les rebelles terroristes, qui menacent d’étendre encore plus leur hégémonie dans la région.

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Le président malien s’est adresséà sa nationhier soir (lundi 4 novembre) et appelé à l’observation d’un deuil de trois jours en mémoire des soldats tués lors de l’attaque perpétrée le vendredi 1er novembre dans une base militaire à Indelimane, dans le nord-est du pays, près de la frontière avec le Niger. « Dans ces circonstances particulièrement graves où la stabilité et l’existence de notre pays sont en jeu, notre seule réponse doit être l’unité nationale, l’union sacrée autour de notre armée nationale », a-t-il déclaré. Il a ajouté que le soutien des forces étrangères, dont celles de la France, de l’Afrique et des Nations Unies, est « plus que jamais nécessaire », rapporte France24.

Cet assaut a été le dernier à cibler l’armée malienne, qui lutte pour contenir une insurrection islamiste qui a commencé dans le nord et s’est étendue vers le centre du pays. Notons que le mois dernier, au moins 40 soldats ont été tués lors d’une double attaque près de la frontière du Burkina Faso. L’État islamique, allié des rebelles, a revendiqué les attentats d’Indelimane au cours desquels des hommes armés ont attaqué la base, indiquent des sources militaires maliennes et un document des Nations Unies vu par l’AFP. Les autorités affirment qu’au moins 49 soldats ont perdu la vie suite à cette offensive. En outre, au cours du week-end, deux autres soldats maliens ont été tués par une bombe en bordure de route et un soldat français a égalementrendu son dernier soufflelorsque son véhicule a heurté un engin explosif.

Le nord du Mali est tombé entre les mains des djihadistes en 2012 avant d’être chassé par une intervention militaire française. Mais lesextrémistes se sont regroupés pour mener de nouveauxattentats encore plus violents dans le centre du Mali. La France a déployé environ 4 500 soldats dans le pays dans le cadre de son opération Barkhane et cherche àdonner davantage de responsabilités aux forces locales, rapporte Reuters.

Selon France24, la ministre des Forces armées françaises, Florence Parly, en visite officielle au Sahel, a appelé à la « patience » dans la lutte contre les extrémistes. « C’est un combat où nous devons faire preuve de patience», a-t-elle déclaré lors d’une visite relative aux opérations de Barkhane dans la capitale tchadienne N’Djamena. « Nous avons encore besoin de temps pour que les forces locales renforcent leur résilience ».

Par ailleurs, le Burkina Faso et le Niger voisins ont également été infiltrés par des djihadistes,tuant dans lors de leur passageplusieurs centaines de personnes. Le G5 Sahel, un groupe de travail composé de cinq pays et créé en 2014 pour lutter contre les menaces terroristes, est également actif dans la région. Il comprend des militaires du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.

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