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La note qui circule depuis presque 24 h sur les réseaux sociaux a provoqué l’ire des internautes comme celle de la communauté subsaharienne résidant au Maroc. Selon le journal digital LeSiteInfo,ce communiqué annonce qu’il est strictement interdit, « suite aux instructions des autorités » de vendre des billets à des « Africains » qui ne disposent pas d’un justificatif de résidence ou d’une carte de séjour, et plus particulièrement ceux qui veulent se rendre au nord du royaume ou au Sud (Tanger, Tétouan, Al Hoceima, Oujda, Nador et Laâyoune). Le texte invite aussi les chargés de clientèle à « vérifier les papiers de cette catégorie de voyageurs » et à « interdire aux immigrés clandestins qui restent au Maroc de manière illégale de monter dans les autocars ».
Le site d’information Yabiladi, a confirmé cette consigne et a rapporté que les agents de la CTM ont affirmé que les guichetiersont bien reçu des instructions en ce sens.
Cette directive a été en outre dénoncée par l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Nador, qui la qualifie de « pur racisme de la part des autorités marocaines », soulignent nos confrères du HuffPost.
Toutefois, l’entreprise a réagi face à cette polémique croissante et a publié ce 30 octobre un démenti.L’entreprise de transport a déclaré dans un communiqué qu’elle « dément ces faits et déclare que cette note n’est pas un document de la CTM » et qu’« aucune annonce et avis de ce type n’a émané de la direction générale de la compagnie ». Et d’ajouter que ses « valeurs et éthiques » vont à « l’encontre de toute sorte de discrimination ».
Yabiladiindique pourtantqu’un « document de la direction du transport, de la logistique et de l’eau de Laâyoune indique que cette mesure donne suite à des instructions du Wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra pour “contrer le phénomène des migrants clandestins”?. Une décision qui aurait fait suite à une réunion avec plusieurs représentants des transporteurs, dont CTM, mais aussi Supratours, SATAS, SAT, Express Sahara et Noujoum Sahara, précise la même source. Des sociétés qui, toujours selon le média en ligne, “s’exposent à des pénalités, pouvant arriver à la saisie”, en cas de non-respect de ces consignes, d’après le procès-verbal de cette réunion “qui a fuité”.
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