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Le gouvernement libanais a approuvé des réformes radicales qui, espère-t-il, calmeront des centaines de milliers de personnes qui protestent depuis des jours, en demandant au gouvernement du Premier ministre Saad Hariri de démissionner.
Hariri a ainsi déclaré aux journalistes, à l’issue de la réunion d’urgence de son gouvernement de ce lundi 21 octobre, que le Cabinet avait approuvé le budget 2020 avec un déficit de 0,6 % et sans nouvelles taxes, rapporte le quotidien arabophone Al Sharq Al Awsat. Il a affirmé que les salaires des hauts fonctionnaires, dont les législateurs et les parlementaires, seront réduits de moitié dans le cadre d’une réforme économique. Il a ajouté que la banque centrale du pays et le secteur bancaire, qui disposent de liquidités, contribueront à réduire le déficit d’environ 3,4 milliards.
Le Cabinet a également approuvé la suppression de plusieurs institutions publiques, dont le ministère de l’information. Il accordera en outre des millions de dollars aux familles défavorisées ainsi que 160 millions de dollars sous forme de prêts pour le logement. Hariri a qualifié ces mesures de « coup d’État financier ».
Par ailleurs, les manifestants ont fermé des routes principales autour du Liban en prévision de la réunion d’urgence du Cabinet, qui a été convoquée pour trouver un plan de sauvetage pour la crise économique du pays, indique l’agence de presse Reuters. Ce lundi matin, les Libanais ont placé des barrières sur les intersections de Beyrouth ainsi que dans d’autres villes et villages, marquant ainsi le cinquième jour de protestations déclenchées suite à l’introduction de nouvelles taxes. Des centaines de milliers de personnes ont en effet participé aux manifestations de masse du dimanche, les plus importantes depuis 2005, rappelle la même source.
Le Premier ministre Saad Hariri a présentéle nouveauplan de réforme lors de la réunion matinale du gouvernement au palais présidentiel dans la banlieue sud-est de Beyrouth, Baabda. Beaucoup de militants affirment qu’ilsn’ont aucuneconfiance dans les mesures du gouvernement actuel. Ils ont demandé au gouvernement composé de 30 membres de démissionner et d’être remplacé par une coalition plus restreinte, constituée de technocrates au lieu de membres de factions politiques.
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