Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
À l’issue des pourparlers avec le vice-président américain Mike Pence jeudi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a accepté de suspendre l’offensive pendant cinq jours pour permettre aux combattants kurdes de se retirer des zones frontalières du nord de la Syrie. « Si les promesses sont tenues avant mardi soir, le problème de la zone de sécurité sera résolu. Si elles ne le sont pas, l’opération… recommencera dès que les 120 heures seront écoulées », a déclaréErdogan aux journalistes lors d’un point presse à Istanbul. Il a déclaré que les forces armées turques vont rester dans la région « parce que la sécurité l’exige », ajoutant qu’il n’y a pas eu de problèmes jusqu’ici.
Cependant, les journalistes de l’AFP ont signalé, tôt ce vendredi, des tirs d’artillerie sporadiques à Ras Al-Ain, une ville syrienne au cœur du combat entre la Turquie et les forces kurdes. L’Observatoire syrien des droits de l’homme a également rapporté que cinq civils avaient été tués lors d’une frappe aérienne turque lancée contre le village de Bab Al-Kheir, à l’est de Ras Al-Ain.
L’UE rejette la « demande de capitulation »
Ce vendredi, le président du Conseil de l’UE, Donald Tusk, a critiqué l’offensive turque et les termes du cessez-le-feu négocié par les États-Unis, qualifiant la trêve de « non-sérieuse » et demandant à Ankara de cesser ses manœuvres contre des combattants kurdes. « Ce soi-disant cessez-le-feu n’est pas ce à quoi nous nous attendions. En fait, ce n’est pas un cessez-le-feu, c’est une demande de capitulation des Kurdes», adéploré Tusk après le sommet européen. « Nous devons réitérer notre appel à la Turquie pour qu’elle mette immédiatement un terme à son opération militaire, qu’elle retire ses forces et respecte le droit international humanitaire », a-t-il indiqué.
Erdogan veut rencontrer Poutine
La Turquie a lancé son offensive le 9 octobre après avoir menacé à plusieurs reprises de nettoyer la zone frontalière de « la milice des Unités de Protection du Peuple Kurde (YPG) ». Erdogan a expliqué que la « zone de sécurité » s’étendait sur32 kilomètres de profondeur et 444 kilomètres de longueur, « pas entre Kobane et Tal Abyad ». Il a ajouté que la région entre ses villes frontalières avait été « nettoyée, “mais ce n’est pas fini. Le processus est encore en cours.”
Le dirigeant turc a déclaré qu’il examinerait avec son homologue russe, Vladimir Poutine, la semaine prochaine les mesures à adopter pour la création d’une “zone de sécurité” dans le nord-est du pays, ajoutant que Moscou devrait piloter les efforts pour rétablir la paix dans cette région.
Temps de lecture : 3 minutes
Benmoussa : quelles stratégies pour mieux gérer le temps scolaire ?Lors de la séance de questions orales d’hier à la Chambre des représentants, Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscol… |
Ressources en eau : Nizar Baraka révèle une chute alarmanteNizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a révélé une baisse des ressources en eau. Alors que les chiffres en septembre s’élevaie… |
Rétrospective 2023 : une année de réorientation politiqueSous la conduite du roi Mohammed VI, le Maroc s’est engagé résolument dans une refonte majeure des piliers de son État social. Cette initiat… |
Disparités territoriales et sociales : Akhannouch révèle des progrèsLe Maroc a franchi une étape majeure avec son Programme de réduction des disparités territoriales et sociales. S’étendant de 2017 à 2023 et … |
Statut unifié : l’aube d’une nouvelle ère pour les enseignantsLa réforme du statut des enseignants entame un tournant décisif. La Commission ministérielle chargée des problématiques liées au statut des … |
Crise des enseignants : persistance de la grève malgré les initiatives du gouvernementMalgré l’accord historique conclu le 10 décembre dernier, la persistance de la grève des enseignants demeure un sujet brûlant. Une nouvelle … |
Relations Maroc-Espagne : solidité, force et confianceLe chef de la diplomatie espagnole a entamé sa visite de travail au Maroc par une rencontre avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. C… |
Crise des enseignants : l’augmentation des salaires ne suffit pasLe suspense était à son comble au cours du week-end dernier alors que les négociations cruciales entre les syndicats d’enseignants et le gou… |