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Le Wali directeur général des Collectivités locales, Khalid Safir, a adressé un document à tous les walis et gouverneurs régionaux, les invitant à informer les présidents des conseils communaux ainsi que les responsables des services des actes d’état civil de l’importance de la simplification des procédures administratives en matière de reconnaissance parentale. Ces nouvelles commandes visent à réduire les problèmes liés à l’enregistrement des enfants en vue de protéger leurs droits et d’assurer leur accès à l’école.
La pratique du mariage non-actés, connue sous le nom de mariage « Fatiha », est encore répandue au Maroc, en particulier dans les zones rurales. Bien que le mariage soit valable d’un point de vue religieux, il n’est pas reconnu légalement. Les couples ne disposant pas d’un certificat de mariage, la seule preuve légale et officielle du mariage selon l’article 16 du code de la famille, se heurtent à des obstacles administratifs lorsqu’ils essaient d’inscrire leurs enfants dans des registres d’état civil. En effet, le ministère d’État chargé des droits de l’Homme a déclaré que le nombre d’enfants marocains non inscrits est actuellement estimé à plus de 83 000. Ces enfants n’ont donc pas d’identité légale et peuvent être confrontés à des problèmes lors de leur inscription à l’école.
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