La DSGN arrête 2 suspects impliqués dans une sordide affaire de viol

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La Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) a annoncé dans un communiqué que la police avait arrêté les deux suspects à Salé, la ville jumelle de Rabat.Le prévenu âgé de 36 ans, travaillant comme vendeur ambulant avec sa femme de 26 ans, «a violé la victime avec une bouteille de bière», selon la déclaration. La police a ajouté que les deux suspects étaient sous l’influence de drogues et a retrouvé sur leurs téléphones cinq enregistrements vidéo documentant l’agression. « Cet acte criminel est motivé par la vengeance en raison d’une relation présumée entre l’homme et la victime », peut-on lire dans la déclaration. Les accusés sont actuellement en garde à vue pour complément d’enquête.
Ce drame n’est pas le premier de son genre. En effet en juillet 2019, une affaire similaire avait provoqué l’indignationdes Marocainsaprès que huit suspects ont violé une femme à Rabat. Ces derniersavaient également publié la vidéo du crime en ligne, causant une protestation à l’échelle nationale sur les réseaux sociaux.Le principal suspect a utilisé plusieurs dispositifs pour violer la victime, dont différentes bouteilles. L’incident brutal a entraîné la mort de la victime.
Le Maroc a été témoin de plusieurs affaires de viols choquantes ces dernières années.Les cas de harcèlement sexuel et de violence à l’égard des femmes sont de plus en plus fréquents. L’augmentation de ces crimes a conduit les militants des droits des femmes à exhorter le gouvernement à appliquer la loi 103-13 pour punir sévèrement toutes les personnes impliquées dans des agressions sexuelles, des violences domestiques et des harcèlements publics.
Toutefois, malgré l’entrée en vigueur de cette loi en septembre 2018, ces crimes persistent encore. Les activistes et les féministes estiment que rien changé depuis, car cette législation n’explique pas ce que les victimes doivent faire en cas de viol ni comment les services de sécurité doivent réagir en cas d’agression sexuelle.
Par ailleurs, l’avocate internationale des droits de l’homme Stephannie Wilman Bordat a déclaré à nos confrères de Maroc World News que ce texte ne peut être qualifié de « loi, car il ne comporte que17 articles, il est donc extrêmement court et ne traite aucune des questions relatives aux violences sexuelles que les femmes et ONG marocaines défendent depuis plusdix ans ».
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