Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Fin 2017, le Premier ministre de l’époque, Haidar Al-Abadi, a averti que « la lutte contre la corruption sera plus périlleuse que la lutte contre le terrorisme ». Il avait raison.Si le gouvernement de l’actuel Premier ministre Adil Abdel Mahdi s’est engagé pour éradiquer la corruption, il est en train de perdre.
En effet, des manifestations, au cours desquelles des centaines de personnes ont été blessées, ont commencé le mardi 1er octobre à cause du chômage et de la médiocrité des services, mais elles se sont transformées en appels au changement de gouvernement et représentent l’un des plus grands défis du pays sur le plan sécuritaire.
Le bilan des victimes après ces trois jours de protestations antigouvernementalesest de44 morts, ont déclaré des sources policières et médicales à Reuters ce vendredi. Les violences ont éclaté alors que le Premier ministre est passé à la télévision pour informer les manifestants que leurs « exigences légitimes » avaient été entendues et les a exhortés à rester chez eux.
Mahdi a comparé les mesures de sécurité sévères imposées par son gouvernement — dont la suppression des services Internet et l’instauration d’un couvre-feu — à une « médecine amère » que le peuple devait supporter et accepter, indique Al Jazeera. Il a déclaré que la tourmente pouvait conduire à « la destruction de l’État, de l’État tout entier », mais il s’est abstenu de répondre directement aux exigences de manifestants.
Au lieu de cela, il a largement défendu les réalisations de son gouvernement et a promis des allocations mensuelles pour les familles dans le besoin, tout en demandant plus de temps pour mettre en œuvre le programme de réforme qu’il avait promis l’année dernière, rapporte France24.
Par ailleurs, Transparency International place l’Irak au premier rang des pays les plus corrompus du monde. Les pots-de-vin et les fraudes, qu’ils soient mineurs ou subversifs, font partie du quotidien irakien, souligne CNN. Le gouvernement a promis de lutter contre la corruption qui sévit dans le pays ainsi que d’offrir de meilleures opportunités d’emploi aux Irakiens.
Cette semaine, Abdul Mahdi a promis ouvertures de postesaux diplômés et a chargé le ministère du Pétrole et d’autres organismes gouvernementaux d’inclure un quota de 50 % pour les salariés locaux dans les futurs contrats des entreprises étrangères. Notons que des promesses et des engagements similaires visant à améliorer les soins de santé, l’électricité et les services ont été avancés l’année dernière par le gouvernement précédent.
Temps de lecture : 3 minutes
Le procureur de la CPI réclame un mandat d’arrêt contre NetanyahouLe procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé lundi l'émission de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benja… |
Décès du président iranien Ebrahim Raïssi suite à un crash d’hélicoptèreLe président iranien Ebrahim Raïssi vient d’être déclaré mort suite au crash de son hélicoptère, le dimanche 19 mai. Un hélicoptère transpor… |
Un marocain condamné à la prison à vie au Royaume-UniUn marocain de 45 ans a été condamné au Royaume-Uni à la prison à vie pour meurtre d’un retraité en pleine rue le 15 octobre dernier. La jug… |
USA : Joe Biden et Donald Trump débattront sur CNN le 27 juinLes deux principaux candidats à l’élection présidentielle américaine, Joe Biden et Donald Trump, ont convenu de débattre à deux reprises dan… |
Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, blessé par balleLe Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été victime d'une tentative d'assassinat par balles à Handlova, à environ 150 kilomètres de Bra… |
Nasser Bourita représente le Maroc au Conseil de la Ligue arabeLe ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a représenté le Roy… |
Remaniement en Russie : Poutine limoge son ministre de la DéfenseLe président russe, Vladimir Poutine a opéré un remaniement ministériel plutôt surprenant dimanche soir. Il a, en effet, limogé le ministre … |
ONU et Palestine : un soutien certes, mais symboliqueL'Assemblée générale a adopté une résolution reconnaissant l'éligibilité de la Palestine à devenir membre de l'ONU, bien que cette résolutio… |