Centres d’appel fictifs : 100 employés et gérants arrêtés dans plusieurs villes du Maroc
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Les services de la police judiciaire de Casablanca, Marrakech, Meknès, Oujda et Khénifra ont ouvert des enquêtes judiciaires sous la supervision du parquet compétent contre cent gérants et employés de centres d’appels fictifs. Ces derniers sont accusés d' »implication présumée dans l’exploitation de ces centres sans obtenir les autorisations légales, ainsi que dans le vol, le transfert et le piratage d’appels téléphoniques », explique la DGSN dans un communiqué.
Selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les ravisseurs sont suspectés d’avoir appliqué un type d’escroquerie surnommée l’arnaque du « call back ». Un procédé criminel qui consiste à appeler les victimes à partir d’un numéro enregistré à l’étranger en se contentant d’une seule sonnerie pour pousser la victime à rappeler. Une fois rappelée, la ligne était transférée vers à un centre d’appel fictif qui rallongeait la durée de la communication pour épuiser le solde des clients et faire payer à la société de télécommunication nationale, ayant reçu les sonneries suspectes, les frais d’appels en devise étrangère. Les sociétés télécom auraient subi des pertes de plus de deux millions de dirhams suite à cette escroquerie.
Les enquêtes et investigations techniques menées par les services de la police judiciaire, en coordination avec le service de lutte contre les crimes liés aux nouvelles technologies, ont permis de détecter ces actes criminels, localiser cinq centres d’appels fictifs dans plusieurs villes marocaines, et d’interpeler 94 employés de ces centres ainsi que six gérants suspectés de pirater, de transférer des communications internationales et d’escroquer des victimes, précise la même source dans un communiqué.
Plusieurs cas similaires d’escroqueries, survenus au Maroc, ont été signalés dans l’État de l’Utah aux États-Unis.
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