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Dernièrement, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) a émis des doutes sur la mesure de l’inflation. Elle serait très décalée de la réalité. Dans les discussions de café, le coût de la vie fait partie des sujets récurrents. Mais, lorsqu’une institution comme le CMC émet des réserves, cela prend une autre ampleur. L’inflation est mesurée par le bais de l’indice des prix à la consommation. Le panier de calcul de l’indice des prix à la consommation est représentatif des biens et services achetés par les consommateurs. Les composantes de ce panier sont pondérées en fonction des habitudes de dépenses des ménages pour différentes catégories de biens et de services, afin que chacune prenne sa part appropriée.
La mesure de l’inflation est-elle bien représentative de la réalité?
La dernière mise à jour des pondérations de l’indice des prix à la consommation remonte à 2018. Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées pèsent 37% de l’indice des prix a la consommation. Cela veut dire que des variations dans cette rubrique ont plus d’effet sur le niveau de l’inflation. Le logement et les charges adossés (eau, gaz, électricité) représentent 15%, le Transport 10%, la Santé 8% et l’Enseignement 6% et les articles d’habillement et chaussures 4%. Ces dernières années, les prix de l’enseignement ont fortement augmenté. Mais vu leur poids dans le panier de l’indice, ces fluctuations se reflète peu sur l’inflation.
En moyenne, l’inflation a été de 0,2% sur les huit premiers mois de l’année selon le HCP. La remarque du CMC porte sur la divergence entre les résultats de l’enquête sur la confiance des ménages, où ces derniers évoquent régulièrement la cherté du coût de la vie et l’inflation.
Le même débat a eu lieu dans d’autres pays, notamment en France. Pour l’INSEE, la perception des prix élémentaires n’a pas de biais systématique mais, contrairement à l’indice des prix à la consommation qui est fondé sur les parts budgétaires, les consommateurs donneraient un poids plus important aux biens à forte fréquence d’achat et ils surpondéreraient ceux dont les prix sont en hausse.
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