Le président Donald Trump a décidé, le 22 avril, de renforcer sa campagne de "pression maximale" pour faire plier l'Iran. À partir du 2 mai prochain, Il va mettre aux dérogations qui permettaient encore à huit pays (Chine, Inde, Turquie, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Italie et Grèce) d'importer du brut iranien, pour "porter à zéro les exportations" et "priver le régime de sa principale source de revenus", a annoncé la Maison-Blanche.
Cette nouvelle mesure a provoqué une polémique au sein du gouvernement turc. Mevlut Cavusoglu ministre des Affaires étrangères du pays annonce son opposition à ces sanctions unilatérales qui risquent de corrompre les relations bilatérales avec un pays voisin et frontalier.
Le chef de la diplomatie chinoise s’oppose également à cette décision et "estime que la décision américaine intensifiera les troubles au Moyen-Orient", déclare son porte-parole Geng Shuang.