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En 2017, le PIB s’est établi à 1 063 milliards de DH en hausse de 4,2 %. Cette vue générale masque de fortes disparités au niveau régional. Les dynamiques sont riches d’enseignement comme le révèle une note du HCP. Les régions du Sud sont les championnes de la croissance avec des taux deux fois supérieurs à la moyenne nationale. Un deuxième groupe est composé de Béni Mellal-Khénifra (6,6 %), de l’Oriental (5,9 %), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (5,8 %) et de la région de Rabat-Salé-Kénitra (5 %). Poumon de l’économie, la région Casablanca-Settat a enregistré une croissance de 4 %. À elle seule, cette région pèse pratiquement le tiers de la croissance nationale. Les régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra contribuent pour 1/3 aussi à la hausse du PIB.
Sans grande surprise, les régions les plus prospères sont celles qui s’articulent autour des grandes villes. Le PIB par habitant s’est établi à 47 694 DH à Casablanca-Settat contre une moyenne nationale à30 510 DH. Cet indicateur ressort à 36 420 DH à Rabat-Salé-Kénitra. En tête de ce classement, l’on retrouve Dakhla-Oued-Ed-Dahab avec un PIB de 84 949 DH par habitant, soit 2,8 fois la moyenne nationale. À l’autre bout du classement, la région de Drâa-Tafilalet affiche un PIB par habitant de 16 201 DH. Ceci se ressent sur les dépenses de consommation. La dépense moyenne par habitant s’élève à 24 891 DH à Dakhla-Oued-Ed-Dahab et 21406 DH à Casablanca-Settat. Elles baissent à 16 553 DH Fes-Meknès et 12 253 DHà Drâa-Tafilalet.
La moitié de la richesse nationale émane des activités tertiaires. Leur poids est plus significatif dans des régions comme Guelmim-Oued Noun,Dakhla-Oued-Ed-Dahab et Rabat-Salé–Kénitra. Elles sont moins dominantes à Casablanca – Setttat où les activités secondaires (industrie, mines, BTP) représentent 35 % et autant à Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Derrière Casablanca-Settat, les régions Rabat-Salé-Kenitra et Tanger-Tetouan-Al Hoceima complètent le podium des territoires les plus riches alors que le Sud connait une forte progression alors même que leur richesse est déjà près de 3 fois supérieure à la moyenne nationale.
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