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Transfert d’argent-les établissements de paiement rebattent les cartes

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L’entrée des opérateurs télécoms sur le marché du paiement mobile était très attendue. À l’étranger, en Afrique subsaharienne notamment, ce sont eux qui sont en tête de peloton sur ce marché. Inwi est le premier à se lancer au Maroc. Dans les pays où le paiement mobile est développé, c’est le transfert d’argent qui est le service le plus utilisé. Les tarifs proposés par Inwi Money pour le transfert d’argent sont deux à trois fois moins chers que la tarification des établissements classiques. Les banques qui proposent aussi les mêmes services via leur Wallet appliquent aussi des tarifications compétitives. Cela pourrait rebattre les cartes dans le secteur du transfert d’argent.

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Parmi les opérateurs télécoms, Inwi est le premier à lancer son offre de services financiers via sa filiale Inwi Money. L’entrée des opérateurs télécoms sur ce marché était très attendue. À l’étranger, en particulier en Afrique subsaharienne, ce sont eux qui sont en tête de peloton dans le paiement mobile. Sentant cette nouvelle concurrence, les banques ont accéléré le pas en déployant leurs services.

L’enjeu des portefeuilles électronique est d’offrir un moyen simple et sécurisé de payer ses achats ou de régler ses factures avec son mobile. L’idée est aussi de réduire la circulation du cash. Sa gestion coûte 8 milliards de DH par an dont la moitié est supportée par les banques.

Dans les pays où ce canal de distribution est développé, le transfert d’argent est le service le plus utilisé. L’instantanéité et la compétitivité des tarifs en sont les principaux atouts. Au-delà de l’offre de Inwi Money, la curiosité portait sur les tarifs proposés pour le transfert d’argent. Et, ils sont deux à trois fois moins chers que la tarification des établissements classiques. Les banques qui proposent aussi les mêmes services via leur Wallet appliquent aussi des tarifications compétitives. La concurrence entre tous ces acteurs va permettre de tirer les prix vers le bas, au profit du consommateur.

Si l’argument du prix est un avantage, il faudra aussi que le réseau de distribution soit assez dense, à moins d’innover et de proposer des services à valeur ajoutée. Certaines banques proposent des transferts qui pourront être récupérés auprès des guichets automatiques. Il faudra créer des passerelles entre tous les acteurs du marché pour susciter une forte adhésion des clients. Le transfert d’argent ne constitue qu’une composante de l’offre des établissements de paiement. D’autres services comme le paiement auprès des commerçants seront aussi disponibles. Pour cela, il faudra convaincre un grand nombre de commerçants à accepter ce mode de paiement.

C’est un vrai challenge, sachant que dans de nombreux pays qui ont expérimenté ce type de paiement, cela met du temps à se développer. Là où l’utilisation de la carte bancaire a mis du temps à rentrer dans les habitudes, les professionnels espèrent que l’utilisation du smartphone comme moyen de paiement progressera plus vite. Sur un horizon de cinq, l’objectif affiché est de constituer une base de 6 millions clients actifs et de générer 1,3 milliard de transactions annuelles d’une valeur comprise entre 50 et 60 milliards de DH.

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