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Rentrée économique : Relancer la croissance, le principal enjeu

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Gros plan

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La croissance a été de 2,8% au premier trimestre, puis s’est établie à 2,6% les trois mois suivants. Elle devrait ralentir à 2,4% au troisième trimestre selon les prévisions du HCP. Chaque année, le défi est immense au moment d’effectuer les arbitrages budgétaires pour soutenir la l’activité. Les choix de ces dernières années n’ont pas forcément donné les résultats escomptés puisque la croissance est restée relativement faible pour une économie en développement comme le Maroc. Aujourd’hui, les arbitrages pour stimuler l’économie doivent se faire dans un environnement mondial marqué par le ralentissement de la croissance et du commerce mondial. Pour soutenir l’activité, il faudra accélérer le train des réformes et assurer une cohérence entre elles.

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Dire que les moteurs de la croissance tournent au ralenti depuis plusieurs années est un euphémisme. Selon les années et les aléas climatiques, la croissance oscille autour de 3% en moyenne l’an depuis 15 ans. Pour un pays en développement, c’est un mauvais score. Chaque année, le challenge est important au moment d’effectuer les arbitrages budgétaires pour soutenir la l’activité. Il faut dire que le choix effectué jusque-là n’ont pas donné les résultats escomptés. Le PIB a augmenté de 2,8% au premier trimestre puis de 2,6% entre avril et juin.

Le HCP prévoit un ralentissement du rythme à 2,4% au troisième trimestre. Il faudra trouver le bon dosage dans la mise en œuvre des réformes pour ne pas pénaliser la consommation, principal moteur de la croissance. Après une hausse de 3,8% au premier trimestre, les dépenses des ménages ont ralenti à 3,2% au deuxième trimestre. Du côté des entreprises, c’est toujours l’attentisme qui règne.

Des réformes intégrant l’environnement extérieur

Aujourd’hui, les arbitrages pour stimuler l’économie doivent se faire dans un environnement mondial marqué par le ralentissement de la croissance et du commerce mondial. Malgré un été radieux, le climat est bien gris sur le front de l’économie. Les réformes prioritaires sont connues (éducation, marché du travail, justice, climat des affaires, inclusion des femmes…). Il faudra accélérer le rythme et assurer une cohérence dans les politiques publiques. Le FMI a récemment interpellé le gouvernement sur la cohésion dans la mise en œuvre des réformes.

La loi de finance très attendue

A très court terme, les opérateurs économiques espèrent de nouvelles mesures budgétaires pour stimuler l’activité. Comme d’habitude, les négociations pour l’élaboration de la prochaine loi de finances seront intenses. Après les assises sur la fiscalité en mai dernier, la communauté économique attend les contours de la loi cadre sur la fiscalité. Les chefs d’entreprise souhaitent aussi plus d’action visant à régler ou tout au moins à atténuer le problème des délais de paiement.

L’équipe dirigeante de la CGEM sera en grande partie jugée sur les résultats à ce niveau. L’Université d’été de la CGEM sera l’occasion de plancher sur les sujets prioritaires.

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