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Après la tuerie de 160 civils peuls dans le centre du Mali et une série de manifestations contre la gestion de l’Etat, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a démissionné, le 19 avril dernier, ainsi que l’ensemble de son gouvernement.
Cette démission collective a été approuvée par la présidence et intervient à la veille d’une motion de censure contre le gouvernement de Soumeylou déposée le mercredi 17 avril par les députés de la majorité de l’opposition pour être débattue et votée vendredi 19 avril.
«Un Premier ministre sera nommé très prochainement et un nouveau gouvernement sera mis en place, après consultation de toutes les forces politiques de la majorité et de l’opposition», indique la présidence dans un communiqué.
Pour rappel,le président du paysa reçu samedi dernier des représentants de l’opposition pour parler de la situation politique du pays et de la formation du futur gouvernement. Le départ de Soumeylou Boubèye Maïga avait été réclamé, depuis plusieurs semaines, par des leaders religieux musulmans, par l’opposition et par une foule de manifestants dans la rue.
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