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Trois policiers ont été tués lors des attentats suicides à la bombe contre deux postes de police, les premiers en plus de deux ans dans l’enclave sous blocus israélien.
Le ministère de l’Intérieur de Gaza a déclaré l’état d’urgence après les attaques.
Le Hamas, qui règne sur cette région palestinienne depuis douze ans à la suite d’une guerre civile contre les frères ennemis du Fatah, est en train d’arrêter des militants jihadistes à Gaza. Le mouvement a indiqué qu’il s’agit d’un « attentat-suicide », après que des sources militaires israéliennes ont immédiatement démenti avoir lancé des opérations à Gaza.
Selon des informations en provenance de Gaza, deux policiers ont été tués lors de la première attaque de mardi soir, au cours de laquelle une moto a explosé près d’un point de contrôle. Une seconde attaque similaire, moins d’une heure plus tard, a tué un autre policier.
Le chef de Hamas, Ismaïl Haniya, a promis de traduire en justice les responsables qui contestent l’autorité du Hamas dans le territoire palestinien. Les bombardements « ne pourraient pas perturber la stabilité et la déterminationde notre peuple », a-t-il ajouté.
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