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Les dirigeants des sept premières* (sans Chine et Inde) économies de la Planète (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Italie et Canada) se réunissent ce week-end à Biarritz en France sur fond de craintes sur la croissance mondiale.
Les Etats-Unis mènent la danse
Ce rendez-vous sera l’occasion d’évoquer les grands sujets d’actualité. Mais, le risque que chacun campe sur ses positions, surtout les Etats-Unis, est élevé. Il existe des divergences importantes entre les pays membres du G7 sur plusieurs sujets dont le commerce.
Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les rapports avec les autres pays partenaires se sont tendus. Le président américain sème le chaud et le froid sur l’économie mondiale. Le conflit commercial avec la Chine, qui elle ne fait pas partie du G7, pénalise le commerce mondial. Compte tenu de la menace pesante de la récession, les Etats-Unis ont reporté l’application d’une surtaxe de 10% sur 300 milliards de dollars de produits chinois et ont accordé un sursis à Huawei pour continuer à travailler avec les firmes américaines. Mais, l’imprévisibilité du président américain peut tout remettre en cause. Au passage, celui-ci n’a pas hésité à reporter un voyage d’Etat au Danemark pour manifester son mécontentement face au refus de ce pays de vendre le Groenland!
Sur le plan du commerce, Donald Trump agite de nouveau la menace de tarifs punitifs sur les importations de véhicules en provenance de l’Europe. «Il est très difficile de traiter avec l’Union Européenne…Nous avons toutes les cartes en main dans cette région parce que tout ce que nous avons à faire est de taxer leurs voitures et ils nous donneront tout ce que nous voulons parce qu’ils envoient des millions de Mercedes et de BMW», a-t-il déclaré devant les journalistes de la Maison Blanche.
Un G7 pour rien?
Les discussions avec les dirigeants de l’UE s’annoncent donc houleuses tout comme celles qu’auront ces derniers avec Boris Johnson, le nouveau premier ministre britannique. Le locataire du 10 Downing Street est prêt à un Brexit sans accord qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour son pays et freiner un peu plus l’Europe.
De nombreux observateurs n’excluent pas que la réunion du G7 se terminent sans un communiqué commun, les divergences sur le commerce étant très fortes. Si cela arrivait, ce serait la première fois depuis ce genre de réunion se tient, c’est-à-dire depuis 1975.
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