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Hier, 18 avril, Saïd Saedi, député d’Alger et ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a plaidé pour une présidence collégiale, lors d’une conférence organisée à l’université de Tizi Ouzou. Il juge que «l’armée n’est pas compétente pour gérer la transition». Le peuple algérien qui entame son neuvième vendredi d’affilé de manifestation dans les rue d’Alger semble lui donner raison.
Interrogé sur le discours de Gaid Salah prononcé mardi, Said Sadi a répondu que « plus tôt il partira mieux vaut pour lui, ses discours ont montré qu’il n’a ni vision ni sens d’analyse ».
Le conférencier ajoute que de son point de vue, la seule colonne vertébrale qui garantit la stabilité institutionnelle et la pérennité démocratique du pays, est « la volonté citoyenne ». Selon lui, une présidence collégiale et une élection législative devraient avoir lieu avant la présidentielle. « C’est le parlement, démocratiquement élu, qui aura à définir puis adopter la nature du régime qui sied le mieux au pays : présidentiel, parlementaire… ».
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