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Le ministre turc de l’Éducation, Ziya Selçuk, a annoncé la semaine dernière que 301 878 livres avaient été détruits alors que le gouvernement sévissait contre Fethullah Gülen, le religieux musulman basé aux États-Unis et accusé par la Turquie d’être à l’origine du coup d’État militaire avorté en 2016. Gülen a nié toute implication.
Ce chiffre a d’abord été rapporté par le journal populaire Hürriyet, avec des images de livres saisis et brûlés, puis publié par la suite par le journal en ligne Kronos27.
Selon le site Turkey Purge, qui se décrit comme « un petit groupe de jeunes journalistes qui essaient d’être la voix du peuple turc qui souffre sous un régime oppressif », un livre de maths a été interdit en 2016 pour avoir présenté les initiales de Gülen dans une question : « du point F au point G ». En décembre 2016, le journal turc BirGün a rapporté que 1,8 million de manuels scolaires avaient été détruits et réimprimés parce qu’ils contenaient le mot « répréhensible » Pennsylvanie, où Gülen vit dans un camp surveillé. Les rues Gülen à Ankara ont également été renommées, selon les rapports.
Les organisations de défense de la liberté d’expression se sont déclarées alarmées par les commentaires du ministre turc de l’Éducation. En seulement trois ans, le paysage de l’édition en Turquie a été pratiquement décimé, 29 maisons d’édition ont été fermées par décret d’urgence pour « propagande terroriste », a déclaré PEN International et English PEN dans une déclaration commune.
Un rapport de 2018 de PEN English a révélé qu’à la suite de l’état d’urgence décrété après la tentative de coup d’État, 200 organes de presse et organisations d’édition avaient été fermés, 80 écrivains soumis à des enquêtes et des poursuites, et 5 822 universitaires licenciés dans 118 universités publiques. Le rapport faisait état d’une « crise de la liberté d’expression » en Turquie.
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