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Malgré la baisse de la Bourse en 2018 (-8,27% pour le Masi), les gérants de fonds actions ont quelques arguments à faire valoir auprès des investisseurs personnes physiques qu’ils ont encore du mal à séduire. En moyenne, les fonds actions ont baissé de 7,05% l’année dernière. Tous n’ont pas été touché de la même manière par ce repli. Ce qui renforcera l’argumentaire de ceux qui ont le plus limité la baisse.
Sur un marché où l’information est une denrée rare et la qualité de la régulation souvent critiquée, le passage par des professionnels pour y investir pourrait bien épargner des désagréments, contrairement à une intervention directe sur la Place. Pour l’instant, les OPCVM sont méconnus du grand public. Ces véhicules investissent sur différents actifs dont les actions et les obligations. Comme le compte sur carnet par exemple, c’est un placement liquide. Les OPCVM offrent une liquidité quotidienne ou hebdomadaire, permettant à tout investisseur de disposer de sa mise à tout moment. Si les performances actuelles d’un fonds ne présagent pas de celles à venir, il est généralement conseillé de choisir les fonds d’une certaine taille et qui affichent des performances régulières et élevée sur une longue période.
A fin 2018, le nombre de porteur de parts d’OPCVM était de 18.949 dont environ 13.000 personnes physiques.
435 milliards de DH sous gestion
L’année dernière, l’actif net des OPCVM a augmenté de 19 milliards de DH (435 milliards au total) dont 13,5 milliards de DH liée à la collecte nette. La performance des fonds y participe à hauteur de 5,3 milliards de DH. Malgré l’environnement de taux historiquement bas sur le marché obligataires, les investisseurs arbitrent en faveur de ce compartiment. La collecte nette des fonds obligataires a doublé pour atteindre 20 milliards de DH. En revanche, les fonds actions ont enregistré un rachat net de 571 millions de DH contre une collecte de 6,3 milliards de DH, l’année précédente. Les montants nets captés par les fonds diversifiés se sont limités à 1,2 milliard de DH en 2018 après 7 milliards de DH une année plus tôt.
Dans le contexte de taux bas, les gérants de fonds font évoluer leur offre. Les nouveaux fonds offrent des solutions de placement flexibles et diversifiées pour atténuer l’impact de l’érosion des rendements obligataires.
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