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Amazon fera payer la « taxe GAFA » à ses vendeurs français

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Après l’approbation par le Sénat de la proposition du gouvernement d’imposer une taxe de 3 % aux géants de l’internet dans le but de récolter quelques millions d’euros, Amazon envisage de transférer les coûts de cette nouvelle taxe aux entreprises françaises qui utilisent sa plateforme Marketplace, plateforme de mise en relation entre des commerçants tiers et consommateurs.

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La taxe, approuvée le mois dernier et appliquée rétroactivement à compter du 1er janvier, place la France à l’avant-garde des pays cherchant à forcer les grandes entreprises technologiques à payer davantage sur les marchés où elles opèrent.

« Étant donné que nous opérons dans le secteur très concurrentiel et à faible marge du commerce de détail et que nous investissons massivement dans la création d’outils et de services destinés à nos clients et à nos vendeurs partenaires, nous ne sommes pas en mesure d’absorber une taxe supplémentaire assise sur le chiffre d’affaires », a déclaré la société dans un communiqué.

« Cette taxe visant directement les services de la Marketplace que nous mettons à disposition des entreprises avec lesquelles nous travaillons, nous n’avons pas d’autre choix que de la leur répercuter. »

Le gouvernement du président français Emmanuel Macron a adopté la soi-disant taxe GAFA, un acronyme de Google, Apple, Facebook et Amazon, après avoir échoué à obtenir un accord de l’UE sur la manière de combler ce qu’il considère comme une échappatoire fiscale. Le ministère français de l’Économie a déclaré que le problème « était avant tout une question de justice fiscale », les géants de l’internet ayant leur siège fiscal dans des pays leur procurant un impôt très faible. « Amazon a choisi de répercuter les coûts de cette taxe sur les petites et moyennes entreprises qui utilisent ses services. Rien ne les oblige à le faire », a déclaré le ministère.

Contactés par l’AFP, ni Facebook ni Google n’ont eu de commentaire immédiat sur cette nouvelle taxe.

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