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Malgré la tendance baissière des taux d’intérêt et la volonté pour les banques de placer davantage de crédits pour soutenir leurs résultats, certains clients auront du mal à emprunter auprès des banques ou bien ils devront accepter une prime de risque élevée. La dette en souffrance des ménages auprès des banques et des sociétés spécialisées a augmenté de 14 % à 27 milliards de DH en 2018. Les impayés auprès des banques ont atteint 21 milliards de DH, soit une hausse de 3 milliards de DH en l’espace d’une année.
Les difficultés des ménages à honorer les échéances de fin de mois sont le signe d’une conjoncture difficile pour nombre d’entre eux. Ce que confirment en partie les enquêtes du Haut Commissariat au Plan sur la confiance des ménages. La hausse des impayés est aussi la conséquence du surendettement de certains emprunteurs. Sur plus de 225 000 dossiers de crédit analysés par la banque centrale, la charge d’endettement dépasse 70 % pour plus de 4 % de cas. L’année dernière, la hausse de la sinistralité a touché tous les produits y compris le crédit à l’habitat.
Habituellement, les ménages sont très réguliers dans le remboursement de leurs traites immobilières. En effet, la multiplication des impayés peut se retourner contre eux puisqu’ils encourent le risque de se voir déposséder de leur bien. Évidemment, aucune famille ne souhaite se retrouver à la rue. Le taux de défaut pour les prêts à l’habitat accordés par les banques s’est dégradé de 0,4 point l’année dernière à 6,4 %. Les impayés pour le crédit à la consommation dépassent 10 % de l’encours chez les banques et les sociétés de financement spécialisées.
L’année dernière, le taux de sinistralité du portefeuille a connu des évolutions disparates selon le lieu de résidence des emprunteurs. Les prêteurs ont une exposition non négligeable sur la clientèle des MRE. Les impayés de ces derniers se sont chiffrés à 1 milliard de DH, soit 7,3 % des encours sur cette clientèle. Leur taux de défaut a diminué de 0,3 point sur un an. En revanche, il est passé de 7,2 % à 8 % pour les ménages résidents.
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