Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Les enquêtes de conjoncture réalisées par le Haut-Commissariat au plan (HCP) auprès des entreprises des secteurs des services marchands non financiers et du commerce de gros, au titre du 1er trimestre 2022 (T1-2022), révèlent des résultats assez disparates. Alors que25% des patrons du secteur des services marchands non financiers anticipent une diminution de l’activité au T1-2022,69% des grossistes affichent une stabilité du volume des ventes au T1-2022.
Lire aussi :Conjoncture : les entreprises meurent à petit feu
Services marchands : diminution de l’activité globale
Pour le T1-2022, les chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers évoquentune diminution de l’activité globaleselon 25% d’entre eux et une hausse selon 22%. Les branches « Hébergement » et « Restauration » connaîtraient une baisse alors que paradoxalement une amélioration est prévue dans les « Activités des agences de voyages, voyagistes, services de réservation et activités connexes » et les « Activités de location et location-bail ». Pourtant toutes ces branches d’activités ont été pénalisées par la fermeture des frontières qui n’ont été rouvertes que le 7 février dernier. Aussi, 60% des chefs d’entreprises prévoient une stabilité de la demande et 26% une hausse des effectifs employés. Concernant la trésorerie, 37% des chefs d’entreprises du secteur des services marchands la jugent difficile. Normal quand on sait que les délais de paiement en moyenne pour les toutes petites entreprises (TPE) se sont allongéspassant à presque 280 joursalors que pour les petites et moyennes entreprises (PME), le délai moyen est passé à près de 129 jours et pour les grandes entreprises (GE) à 95 jours.
Lire aussi :Inforisk : les TPE attendent 279 jours pour être payées
Commerce de gros : stabilité du volume des ventes
Du côté des grossistes, 69%affichent une stabilité du volume global des ventes pour le T1-2022 et une hausse selon 18% d’entre eux. Les branches « Commerce de gros d’équipements de l’information et de la communication » et « Autres commerces de gros spécialisés » ont enregistré une hausse des ventes. Par contre, les patrons opérant dans le « Commerce de gros d’autres équipements industriels » rapportent une baisse des ventes. Les commandes prévues pour le premier trimestre 2022 seraient d’un niveau normal selon 75% des chefs d’entreprises et inférieur à la normale selon 15%. L’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs, selon 70% des grossistes et une hausse selon 27% d’entre eux. Enfin, la trésorerie est jugée difficile selon 28% des chefs d’entreprises. Et comme le secteur du commerce de gros est lié à l’industrie qui fournit ses marchandises, il est normal qu’il subisse aussi les difficultés rencontrées par les industriels dans l’approvisionnement en matières premières et les problèmes de trésorerie qui affectent encore une fois l’activité.
Concernantla tendance inflationniste, elle est confirmée chez les grossistes. Selon 42% d’entre eux, les prix de vente auraient affiché une hausse.Dans une note spéciale intitulée « Évolution de l’inflation au Maroc », le HCP avait d’ailleurs souligné l’accélération qu’a subie l’indice des prix à la consommation (IPC) depuis le début de l’année 2022, avec une progression au mois de février de 3,6% en glissement annuel.
Lire aussi :Inflation au Maroc : quelle évolution depuis l’année 2000 ?
Temps de lecture : 4 minutes
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |
SIAM 2024 : pour faire face au changement climatique, le Maroc pourra compter sur l’aide européenneL’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de la relation entre le Maroc et l’UE … |
Comment le Maroc déstabilise la tomate espagnoleElle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Es… |
Sécheresse et croissance : Nadia Fettah fait le point sur l’économie du RoyaumeSelon Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, le pays devrait connaître cette année une croissance économique de 3,4%, … |
Inflation : analyse de l’évolution de l’IPCL'IPC a enregistré une augmentation de 0,7% en mars 2024 par rapport au mois précédent, impulsée par une hausse de 1,7% dans les produits al… |
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |