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La cour d’appel de Casablanca a décidé le jeudi 3 mars de maintenir la sentence prononcée en première instance contre le journaliste et défenseur des droits de l’HommeOmar Radi, à savoir six ans de prison ferme. Un jour plus tôt, le Parquet avait exigé la peine maximale de dix ans de prison à l’encontre du journaliste, «au regard des éléments à charge». De plus, la partie civile avait réclamé une indemnité d’un million de DH.
Le journalistede 35 ans était poursuivi pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » avec « financement de l’étranger » et pour « viol », deux affaires distinctes, instruites et jugées conjointement. Pour Miloud Kandil, avocat de la défense, «c’est un jugement très dur. Nous avons exposé l’ensemble des éléments prouvant l’innocence d’Omar Radi devant la cour, mais rien n’a été pris en compte malheureusement». Ce dernier va d’ailleurs se pourvoir en cassation.
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Avant la délibération du juge, Omar Radi a affirmé : «mon seul tort est d’avoir réclamé une justice indépendante».Après cette déclaration, la salle d’audience a été secouée parun tonnerre d’applaudissements des partisans de Radi. Et à la fin de cette séance, la mère du journaliste, Fatiha Cherribi,a exprimé ses vifs remerciements aux avocats de la défense. «Je demande au moins à ce que le collège du tribunal prenne le temps d’étudier la façon dont ce dossier lui a été présenté ; je pense que les éléments lui ayant été exposés n’ont pas été examinés de la manière qu’il fallait», a-t-elle souligné. Selon elle, «il y avait une volonté d’accélérer le rendu du verdict, sans en anticiper les conséquences».
S’agissant dujournaliste Imad Stitou, 32 ans, ce dernier aécopé d’un an de prison, dont six mois fermes, dans la même affaire de viol, comme en première instance. Jugé en son absence, Imad Stitou a quitté le Maroc pour la Tunisie.
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