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Tel qu’annoncé lundi, le chef du gouvernement s’est réuni ces jeudi et vendredi à Rabat avec les principales centrales syndicales (plus de 6% aux dernières élections syndicales) ainsi que les représentants du patronat, pour le premier round du dialogue social.
Contacté par LeBrief.ma, Hicham Zouanat, président de la commission sociale de la CGEM, estime que cette rencontre constituait «une première réunion d’ouverture» au dialogue social. «L’idée était surtout de faire entendre les revendications globales de chacun dans le contexte actuel et de définir une méthodologie pour mener à bien le dialogue. Toutes les parties semblent prédisposées à converger vers un consensus. C’est une très bonne chose».
Toutes les parties ont été rencontrées séparément et les discussions se sont déroulées sur deux jours. Jeudi, le gouvernement a d’abord rencontré les représentants de l’Union marocaine du travail (UMT), puis s’est entretenu avec l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT) le vendredi. Enfin, Aziz Akhannouch et ses ministres ont rencontré les représentants de la CGEM vendredi, en fin de matinée.
Un cap défini par les parties
Au cours d’un point presse tenu à l’issue de ces rencontres, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a déclaré que les différentes parties ont unanimement convenu «d’institutionnaliser la démarche du dialogue social en veillant à l’entourer de toutes les garanties de réussite, de sorte à déboucher sur des accords précis et réalistes».
Dans le cadre de ce round inaugural, il a été convenu d’établir une feuille de route à suivre pour mener à bien ce dialogue social, avec notamment la mise en place d’une Haute commission du dialogue, présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, de la CGEM, ainsi que des ministres concernés.
Lire aussi : Le gouvernement réussira-t-il à relancer le dialogue social ?
Exécutif, syndicat et patronat ont également convenus d’autres aspects prioritaires, telles que la prise de mesures d’urgence par le gouvernement, visant à «préserver le pouvoir d’achat du citoyen», avec l’attribution de subventions directes pour différents secteurs, en plus du lancement de dialogues sectoriels.
Les parties se sont également mises d’accord sur l’examen par le gouvernement du projet de loi organique relative au droit de grève, du projet de loi-cadre relative aux organismes syndicaux, ainsi que sur la rectification du Code du travail.
Vers la signature d’accord avant fin avril
Les prochaines étapes consisteront en la tenue de plusieurs réunions, toujours de manière séparées. Pas de dialogue direct, discussions séparées.
«Lorsqu’on est tous réuni ensemble, il y a souvent de la surenchère de la part de chacun, ce n’est pas constructif», estime le président de la commission sociale de la CGEM.«Le dernier accord tripartite pour 2019/2020 a été trouvé alors que nous avions eu des réunions séparées».
Concernant la fixation d’un calendrier, il est «nécessaire de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables», estime Mustapha Baitas.
«On s’est fixé le 30 avril comme date limite pour la signature d’accords», explique Hicham Zouanat. «D’ici là, nous avons deux mois pour mener un dialogue social équilibré et soucieux de respecter les droits et les obligations des différentes parties. On attend également que les engagements pris dans les anciens accords se réalisent».
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