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Leprix des hydrocarbures esten hausse au Maroc et à l’étranger depuis quelques semaines. La principale raison de cette évolutionest l’inflation mondiale généralisée, notamment sur les prix de l’énergie. Le coût du pétrole Brent dépasse les 91 dollars le baril ce vendredi 11 février 2022 (voir infographieci-dessous). Par ailleurs, les sociétés de distribution subissent des prix d’importation très élevés.
Contacté par LeBrief, l’économiste Ahmed Azirar souligne que la conjoncture internationale a changé. «Il y a d’abord la reprise économique avec une forte demande sur les hydrocarbures, mais aussi la problématique du transport et de la logistique et toutes les charges que cela implique». Notre intervenant souligne que depuis que le prix des hydrocarbures a été libéré par le gouvernement, aucun changement n’a été remarqué. «La structure fiscale est restée la même. C’est bien de libérer le marché, mais il faut que la structure de distribution du marché intérieur puisse être hyper-concurrentielle. Il faut donc qu’il y ait un suivi de la marge perçue par les distributeurs et c’est sur ce volet qu’est attendu le Conseil de la concurrence», note l’économiste.
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Ahmed Azirar recommande également de travailler sur le long terme et d’activer certains leviers. «Il n’y a pas de mystère. Quand vous êtes autant dépendant de l’étranger en matière d’énergie, vous êtes obligés de subir la loi du marché international. Aujourd’hui, pour pallier cela, il est nécessaire de redémarrer l’activité de la Samir. Ce joyau national ne doit pas être délaissé de cette manière. La reprise de cette usine permettra au Maroc d’avoir un stockage et un raffinage local suffisant et rassurant», estime notre intervenant.
Enfin, Ahmed Azirar invite le gouvernement à poursuivre le travail sur les énergies renouvelables et soutenir les secteurs à fort impact productif. «Il faudra poursuivre le travail sur les énergies renouvelables et contrer le gaspillage énergétique. Le temps que les choses puissent revenir à la norme, l’État doit également soutenir les secteurs à fort impact productif tels que l’Industrie, la pêche maritime et le transport pour ne citer que ceux-là», souligne Azirar.
Les transporteurs interpellent le gouvernement
Un collectif syndical des transporteurs routiers a interpellé ce jeudi le chef du gouvernement Aziz Akhannouch au sujet des difficultés que vit le secteur et qui mènent à la faillite de plusieurs opérateurs. Ce collectif syndical est composé du Syndicat national des professionnels du transport routier affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), du Syndicat national du secteur de transport de marchandises affilié à l’Union marocaine du travail au Maroc (UNTM), du Syndicat national des camionneurs affilié à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et du bureau syndical national du Syndicat des propriétaires et conducteurs des camions au Maroc affilié à l’Union marocaine du travail (UMT).
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Ces derniers demandent au gouvernement de trouver une solution à leurs problèmesn’excluant pas d’organiser des grèves et des mouvements de protestation si rien n’est fait dans les jours à venir.Rappelons que ces dernierssouffrent par ailleurs,depuis quelques mois, des restrictions de visas imposés par la France. Des restrictions qui ont grandement affecté leurs activités. Les transporteurs routiers déplorent des pertes financières conséquentes, dont les frais de visas non remboursés et l’immobilisation sur une longue période des camionsqui couteraient entre 3.000 et 3.500 DH par jour.
Une chose est sûre, face à ces différents problèmes cités, letransport routier se voit fragiliséet les professionnels du secteurrestent en attented’une main tendue de la part du gouvernement. À suivre.
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